theme-sticky-logo-alt
intoxication alimentaire : que faire ?

Que faire en cas d’intoxication alimentaire ?

L’intoxication alimentaire est causée par la consommation d’un aliment (souvent d’origine animale) ou d’une plante contaminée.

Comment réagir et quand faut-il consulter en urgence ? Comment différencier l’intoxication alimentaire de la gastro-entérite ou de l’indigestion ?

Même si certaines intoxications alimentaires peuvent être mortelles, le meilleur traitement consiste à remplacer les liquides (boire beaucoup d’eau) et débarrasser l’estomac de la toxine responsable de l’intoxication.

Feeli vous aide à y voir plus clair.

Consultez un médecin en ligne

Besoin d’un médecin sans RDV ?
Consultez rapidement en ligne.
Possibilité de recevoir un traitement adapté si nécessaire.
Consultation par messagerie instantanée.

  1. Que faire en cas d’intoxication alimentaire : définition
  2. Intoxication alimentaire : que faire ?
  3. Intoxication alimentaire par les fruits de mer et poissons
  4. Intoxication aux champignons vénéneux : que faire ?
  5. Intoxication alimentaire aux arbustes ou aux plantes : que faire ?

Que faire en cas d’intoxication alimentaire : définition

L’intoxication alimentaire survient après la consommation d’une toxine contenue dans certains champignons, dans une viande périmée, dans des poissons, des fruits de mer, des produits laitiers ou des mollusques contaminés.

Généralement, les symptômes de l’intoxication alimentaire comprennent : 

  • Des maux de ventre (voir douleur au bas ventre) ;
  • La diarrhée ;
  • Des nausées ;
  • Des vomissements ;
  • Plus rarement des convulsions et la paralysie.

Le diagnostic du médecin évaluera la nature des symptômes et cherchera à identifier la substance toxique ingérée. Ces symptômes peuvent également s’accompagner d’une fatigue générale.

Le risque d’intoxication alimentaire peut par ailleurs être diminué en évitant de consommer des plantes sauvages, des champignons, des produits que l’on ne connaît pas et les poissons contaminés.

Le traitement consiste à boire beaucoup d’eau afin de remplacer les liquides du corps, et de débarrasser l’estomac de la toxine ingérée.

Malgré tout, certaines substances peuvent être mortelles (lire également qu’est-ce que la tourista). 

Intoxication alimentaire ou trouble digestif ?

Par ailleurs, les symptômes de l’intoxication alimentaire (diarrhée, vomissements) sont parfois similaires à ceux provoqués par une inflammation du tube digestif.

Ces troubles sont parfois désignés communément “intoxication alimentaire”, bien qu’ils doivent être différenciés. 

Dans la réalité, seule la gastro-entérite causée par une l’absorption d’une toxine peut être considérée comme une intoxication alimentaire, et non comme un trouble digestif (voir aussi, quels sont les symptômes de la gastro). 

De manière générale, les diarrhées et les vomissements sont habituellement causés par une infection digestive due à une bactérie ou un virus, mais n’est pas considérée comme une intoxication alimentaire à proprement parler.

L’intoxication alimentaire est en effet spécifique à la contamination des aliments par des bactéries produisant des toxines (intoxication alimentaire à  staphylocoque, par exemple).

De plus, de nombreux fruits de mer, champignons ou plantes toxiques peuvent contenir des toxines affectant le tube digestif, et parfois d’autres organes du corps humain.  

S’agissant de la gastro-entérite, elle peut également affecter les personnes ayant consommé des aliments contaminés par une substance toxique, parmi lesquels : 

  • Des fruits et légumes non lavés pulvérisés d’insecticides, d’arsenic ou de plomb ; ou certains fruits et légumes crus ;
  • Des aliments contaminés car stockés dans des conteneurs en cadmium ;
  • Ou encore des liquides acides, pouvant être utilisés dans certains objets, comme des poteries vernissées au plomb.

Intoxication alimentaire : que faire ?

Le plus souvent, les personnes développant une intoxication alimentaire guérissent complètement et rapidement.

Le meilleur traitement consiste à reconstituer les pertes d’eau et les électrolytes en veillant à bien s’hydrater (lire aussi, que manger en cas de gastro).

Les électrolytes sont des minéraux servant à transporter une charge électrique ; ils sont dissous dans un liquide tel que le sang. 

Pour résumer, dès l’apparition des symptômes, il est conseillé de boire de grandes quantités de liquides, et si possible, de l’eau.

Lorsque les liquides ne sont pas bien tolérés par la personne, une réhydratation par voie intraveineuse au service des urgences peut s’avérer nécessaire. 

Par ailleurs, il est recommandé, dans la mesure du possible, d’évacuer rapidement la toxine de l’estomac. La plupart du temps, les personnes évacuent la substance toxique par vomissement.

Lorsque la toxine est connue des médecins, des traitements spécifiques sont parfois administrés. 

Intoxication alimentaire par les fruits de mer et poissons

De nombreux types de fruits de mer ou de poissons frais ou congelés peuvent contenir différentes toxines à l’origine des symptômes de l’intoxication alimentaire. 

Il est important de différencier les symptômes de la gastro-entérite (diarrhée, vomissements) de ceux provoqués par l’ingestion de poissons (ou d’un autre aliment) contaminés par des virus ou des bactéries pathogènes

Ainsi, les médecins classent les intoxications alimentaires causées par la consommation de poissons en 3 types : 

  • La ciguatera : il s’agit d’une intoxication alimentaire causée par une toxine appelée “ciguatoxine”. Malheureusement, cette toxine et inodore et sans goût, ce qui rend impossible l’identification des poissons contaminés par la ciguatoxine ; 
  • La tétrodotoxine : il s’agit d’une autre toxine présente dans certains poissons ;
  • Et la scombroïdose (ou scombridé, scombridae) : il s’agit d’une intoxication alimentaire liée à la consommation de poissons scombridés (à la peau lisse), comme le thon ou les maquereaux.

Intoxication aux champignons vénéneux : que faire ?

De nombreuses espèces de champignons sont toxiques. Selon le type de champignon, les symptômes peuvent aussi être différents. De manière générale : 

  • Les champignons produisent différentes toxines, aux effets différents selon l’espèce ;
  • En fonction du stade de croissance et la cuisson, l’éventuelle toxicité du champignon peut varier ;
  • Il est difficile de distinguer les champignons comestibles des vénéneux, même pour les spécialistes ;
  • Le traitement repose sur les symptômes. En effet, les médecins peuvent avoir du mal à identifier clairement les personnes ayant mangé des champignons.

Tous les champignons vénéneux causent des douleurs abdominales et des vomissements. En fonction du type de champignon, les symptômes peuvent néanmoins grandement varier. 

Généralement, les symptômes des champignons vénéneux qui se manifestent rapidement –  approximativement 2 heures après l’ingestion -, sont moins dangereux que ceux qui se déclarent tardivement (environ 6 heures après l’ingestion). 

Les premiers symptômes gastro-intestinaux

Les symptômes gastro-intestinaux précoces sont causés par des petits champignons marrons, poussant souvent sur les pelouses, et des champignons Chlorophyllum molybdites. Ils peuvent comprendre :

  • Généralement après 1 à 6 heures : des vomissements, de la diarrhée (parfois sanglante) ;
  • Chez certaines personnes, des maux de tête (lire comment faire passer une migraine) ou des courbatures.

Le plus souvent, ils disparaissent naturellement dans les 24 heures.

Les symptômes affectant le cerveau et la colonne vertébrale (rachis)

La catégories des champignons hallucinogènes, contenant la substance psilocybine, causent des symptômes rapides affectant la moelle épinière et le cerveau. 

Les champignons hallucinogènes les plus fréquents appartiennent à la classe Psilocybe, mais d’autres peuvent également contenir de la psilocybine. Dans les 15 à 45 minutes suivant l’ingestion, la psilocybine peut provoquer des nausées et des vomissements. 

Ensuite, les symptômes qui apparaissent dans les 20 à 90 minutes peuvent comprendre :

  • L’euphorie  ;
  • Des hallucinations ;
  • Une imagination fertile
  • Un pouls accéléré ;
  • Une hypertension artérielle ;
  • Parfois chez les enfants, de la fièvre.

Malgré tout, ces effets disparaissent sans traitement. Les complications ou conséquences graves sont rares. Les médecins prescrivent parfois un sédatif, comme du lorazépam, pour les personnes très agitées.

Troubles nerveux, cérébraux, musculaires…

Certains champignons (comme les Gyromitra) peuvent également causer une toxicité du cerveau, des convulsions, et dans les jours qui suivent, une insuffisance rénale et hépatique. 

D’autres champignons principalement originaires d’Europe, appartenant à la classe des Cortinarius, provoquent également des vomissements et une diarrhée qui peuvent durer 2 à 3 jours. 

Une insuffisance rénale peut aussi survenir dans les 3 à 20 jours suivant l’ingestion des champignons, avec des douleurs sur le côté et une diminution de la quantité des urines. Malgré tout, l’insuffisance rénale guérit spontanément.

Plusieurs espèces de champignons comme les Russula ou les Tricholoma sont aussi à l’origine d’une dégradation musculaire, potentiellement mortelle. Il n’existe pas de traitement particulier. Les médecins peuvent néanmoins soulager les troubles.

Dernièrement, des troubles cérébraux et nerveux peuvent être provoquées par plusieurs espèces de champignons, comme les Clitocybe, les Pleurocybella porrigens et les Hapalopilus rutilans. Ces troubles peuvent notamment causer :

  • Une sensation de brûlure au niveau des doigts, des mains, des pieds et/ou des  orteils ;
  • Un engourdissement ;
  • Des troubles de la vision ; 
  • Des vertiges ;
  • Une altération de la conscience ;
  • Des convulsions ;
  • Une insuffisance respiratoire, et parfois le décès.

Intoxication alimentaire aux arbustes ou aux plantes : que faire ?

Seulement quelques plantes cultivées peuvent être très toxiques. En revanche, de nombreuses autres plantes peuvent avoir des effets toxiques moins graves. Parmi les plantes potentiellement mortelles ou hautement toxiques, nous retrouvons : 

  • Les graines de ricin et les graines de jéquirity (pois rouge) ;
  • La ciguë aquatique et la ciguë vénéneuse ;
  • La digitale, le laurier rose, le muguet.

Il existe des antidotes spécifiques uniquement pour quelques poisons végétaux. Le reste du temps, les médecins traitent et soulagent les symptômes.

Pour une consultation en ligne, rendez-vous sur Feeli. Prenez soin de votre santé !

comment soulager une infection urinaire
Article précédent
Comment soulager une infection urinaire ?
Acné rosacée couperose
Article suivant
Acné rosacée (couperose) : causes, symptômes et traitement
15 49.0138 8.38624 1 4000 1 https://blog.feeli.io 100 0