Le traitement de l’infection urinaire repose généralement sur la prise d’un antibiotique (lire aussi douleur au bas ventre).

Face à la résistance bactérienne de certaines souches, en particulier Escherichia coli, le choix de l’antibiothérapie doit être évalué par un professionnel de la santé.

Quels sont les antibiotiques les plus souvent prescrits ? Que faire en présence de cystites récidivantes ? L’antibiothérapie est-elle indiquée pour le traitement de l’infection urinaire chez l’enfant ? On fait le point avec l’équipe médicale de Feeli.

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1. Antibiotique infection urinaire : définition, causes et types
2. Quel est l’antibiotique le plus efficace pour l’infection urinaire ?
3. Comment diagnostiquer une infection urinaire ?
4. Infection urinaire qui résiste malgré les antibiotiques : que faire ?

Antibiotique et infection urinaire : définition, causes et types

L’infection urinaire se caractérise par la colonisation et la multiplication anormale de micro-organismes dans les voies urinaires, le plus souvent par des bactéries. Les infections urinaires non bactériennes sont en effet moins fréquentes.

Par ailleurs, l’infection urinaire peut affecter différentes parties de l’appareil urinaire, allant des voies urinaires basses (vessie, urètre, prostate) aux reins (pyélonéphrite). 

En fonction de la localisation de l’infection, on peut parler de cystite (infection de la vessie), d’urétrite (infection de l’urètre) ou encore de prostatite chez l’homme (l’infection de la prostate).

Parmi les agents pathogènes les plus souvent impliqués lors d’une infection urinaire, nous pouvons évoquer : 

• Escherichia coli ;
• Klebsiella pneumoniae ;
• Proteus mirabilis.

Cette colonisation bactérienne entraîne différents symptômes de types urinaires, allant de l’urgenturie (envie impérieuse d’uriner) à la dysurie (douleurs lors de la miction). Ces symptômes s’accompagnent parfois de fièvre. 

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Les différents types d’infection urinaire (cystite, pyélonéphrite, urétrite)

Les infections urinaires sont classées en fonction de leur localisation dans les voies urinaires, telles que : 

• La cystite chez la femme concerne principalement l’infection de la vessie. La cystite est généralement traitée avec des antibiotiques à spectre étroit. Les symptômes peuvent inclure :
  • Des brûlures lors de la miction ;
  • Le besoin d’uriner fréquemment ;
  • Des douleurs pelviennes. 
• La pyélonéphrite affecte les reins et nécessite généralement un antibiotique plus puissant (voir mal au ventre et au dos). La pyélonéphrite entraîne des symptômes plus graves, comme :
  • De la fièvre ; 
  • Une douleur lombaire ;
  • Des frissons.
• L’urétrite est une inflammation de l’urètre, généralement causée par une infection sexuellement transmissible (IST). Le choix de l’antibiothérapie dépend de la cause de l’urétrite. Les symptômes peuvent comprendre :
  • Une dysurie (difficulté à uriner), 
  • Des douleurs génitales ; 
  • Un écoulement anormal.

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Quel est l’antibiotique le plus efficace pour l’infection urinaire ?

Les infections urinaires d’origine bactérienne nécessitent généralement un traitement antibiotique. Sans antibiotiques, la durée de l’infection urinaire peut être plus longue, les symptômes plus sévères, voire dans certains cas, entraîner des complications. 

Le premier geste à adopter est donc de consulter un médecin généraliste afin de recevoir un diagnostic et un traitement adapté.

Concernant les antibiotiques, ils agissent en ciblant spécifiquement la structure cellulaire des bactéries. Leur mode d’action permet non seulement d’empêcher la croissance des bactéries, mais aussi de les éliminer.

En fonction du profil bactérien spécifique, de nombreux antibiotiques peuvent être prescrits, selon les agents pathogènes responsables de l’infection. 

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Antibiotiques fréquemment utilisés dans le traitement des infections urinaires

Parmi les antibiotiques fréquemment prescrits, nous pouvons citer : 

• La fosfomycine, également commercialisée sous le nom de marque Monuril, est généralement l’antibiotique le plus efficace pour l’infection urinaire. Elle se distingue par son mode d’action unique. De plus, la fosfomycine ne nécessite qu’une seule dose pour être efficace, ce qui en fait une option pratique. Elle est particulièrement utile contre Escherichia coli ;
• Le triméthoprime/sulfaméthoxazole (ou cotrimoxazole), une association d’antibiotiques, est une autre option efficace contre divers pathogènes ;
• La nitrofurantoïne possède également une forte action bactéricide. Elle est particulièrement efficace contre les bactéries gram-négatives, souvent impliquées dans les infections urinaires ;
• Les fluoroquinolones, comme la ciprofloxacine, couvre un large spectre antimicrobien, malgré la résistance croissante d’Escherichia coli ;
• Ou encore, l’amoxicilline/acide clavulanique.

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Comment diagnostiquer une infection urinaire ?

Des examens complémentaires ne sont pas toujours nécessaires, mais peuvent parfois aider à cibler un agent pathogène et localiser l’infection (voies urinaires basses ou hautes).

Les examens pouvant être réalisés dans le cadre du diagnostic de l’infection urinaire peuvent par exemple comprendre : 

• Des analyses d’urine et un ECBU (examen cytobactériologique des urines) ;
• L’échographie ;
• L’imagerie par résonance magnétique (IRM) ;
• La cystoscopie, lorsque la visualisation de l’intérieur de l’urètre et/ou de la vessie est nécessaire.

Pour un diagnostic et un traitement adapté, vous pouvez consulter un médecin sans RDV à tout moment sur Feeli. Des médecins et/ou spécialistes sont disponibles 24/7 à distance.

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Infection urinaire qui résiste malgré les antibiotiques : que faire ?

Lorsque l’infection urinaire résiste aux antibiotiques classiques, la cystite récidivante peut devenir une source importante d’inconfort et de frustration. 

Face à cette difficulté, les médecins ont développé d’autres approches thérapeutiques, y compris la prophylaxie, un traitement antibiotique préventif.

Dans tous les cas, un avis médical est indispensable, par exemple en téléconsultation, lorsque vous souhaitez un diagnostic sans vous déplacer. 

En cas de cystites récidivantes, les médecins ont plusieurs options : 

• Premièrement, identifier les causes sous-jacentes à cette résistance aux antibiotiques. Certaines souches bactériennes sont par exemple plus robustes que d’autres, mais une utilisation inappropriée ou excessive des antibiotiques peut également conduire à une résistance ;
• Mettre en place un traitement prophylactique avec un antibiotique. La prophylaxie est un traitement préventif parfois recommandé pour prévenir les cystites récidivantes. Les personnes doivent prendre régulièrement un antibiotique à faible dose, sur une période prolongée, afin d’éviter les cystites ;
• Adopter des gestes de prévention : boire beaucoup d’eau, avoir une hygiène adéquate (ni insuffisante, ni excessive), éviter les facteurs de risque, comme les produits irritants (alcool, épices, tabac, etc.), etc ;
• Consulter un spécialiste, comme l’urologue ou l’infectiologue. Lorsque les cystites se font trop fréquentes, un médecin généraliste pourra vous orienter vers un spécialiste, afin de trouver la stratégie adéquate.

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