Les problèmes d’érection, un sujet encore souvent tabou, pourraient concerner environ 40% des hommes de 40 ans (voir aussi problème d’érection solution naturelle). 

Si la fréquence de la dysfonction érectile augmente avec l’âge, les troubles de l’érection peuvent également toucher les hommes plus jeunes, en lien avec des facteurs psychologiques.

Existe-t-il des solutions naturelles en pharmacie ? Comment se déroule le diagnostic ? Et quels sont les traitements efficaces ? On fait le point avec l’équipe médicale de Feeli.

1. Problème d’érection : définition
2. Quelles sont les causes d’un problème d’érection ?
3. Troubles de l’érection et facteurs psychologiques
4. Problème d’érection : que faire et qui consulter ?

Problème d’érection : définition

Les médecins parlent de dysfonction érectile pour désigner un problème d’érection de manière récurrente.

Selon la définition médicale officielle, la dysfonction érectile se caractérise par “la difficulté ou l’incapacité à obtenir ou à maintenir une érection suffisante pour des rapports sexuels satisfaisants”. 

Cette définition met donc l’accent sur le ressenti personnel : c’est avant tout la personne qui juge si son érection est satisfaisante ou non. Lorsque cela entraîne une gêne dans la vie sexuelle ou dans les relations conjugales, il est conseillé de consulter, en particulier si ce problème persiste depuis plus de 3 mois. 

Sur le plan médical, la dysfonction érectile résulte souvent d’une perturbation complexe des mécanismes physiologiques à l’origine de l’érection. 

En effet, tout ce qui peut perturber l’intégrité du système nerveux, les hormones ou la bonne circulation sanguine, est susceptible de gêner l’érection. De plus, les facteurs psychologiques, comme l’anxiété de la performance ou le stress, peuvent également nuire à l’érection. 

Si vous avez rencontré des difficultés érectiles au cours des 3 derniers mois, nous vous conseillons un diagnostic avec un médecin généraliste en ligne. Parfois, de simples mesures d’hygiène de vie suffisent à améliorer l’érection. 

Il est également  important d’identifier la cause de la dysfonction érectile. Par exemple, lorsque le diabète est responsable d’un trouble de l’érection, traiter le diabète permet en même temps de guérir l’impuissance. 

Problème d’érection, santé sexuelle et bien-être

Aujourd’hui, nous savons que la santé sexuelle joue un rôle important pour le bien-être global des personnes. Or, au-delà de l’aspect purement procréatif, la sexualité participe en effet au bien-être émotionnel et psychologique. 

Les troubles de l’érection ont donc souvent des répercussions négatives sur l’estime de soi et peuvent nuire aux relations interpersonnelles, notamment dans le couple.

Mais ils peuvent également avoir un impact négatif sur la santé mentale, en entraînant parfois des symptômes de dépression. 

Selon les études à ce sujet, la prévalence des problèmes d’érection augmente avec l’âge. On estime par exemple que 40% des hommes de 40 ans pourraient être concernés par des troubles érectiles, et jusqu’à 70% des hommes de 70 ans et plus. 

De plus, de nombreux facteurs augmentent le risque de dysfonction érectile, tels que :

• Le tabagisme ;
• L’alcool ;
• Une alimentation déséquilibrée ;
• Le manque d’activité physique ;
• Ou encore certaines maladies chroniques. 

Toutes ces données épidémiologiques montrent l’importance d’une prise en charge pluridisciplinaire pour aborder efficacement les problèmes d’érection. 

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Quelles sont les causes d’un problème d’érection ?

Les problèmes d’érection peuvent avoir de nombreuses causes, notamment physiologiques. De manière générale, tout ce qui perturbe les mécanismes vasculaires, hormonaux et neurologiques peut avoir un impact sur la fonction érectile. 

Parmi les principales causes physiques aux problèmes d’érection, nous pouvons par exemple évoquer :

• Les maladies cardiovasculaires ;
• Le diabète ;
• L’hypertension artérielle ;
• Les troubles hormonaux.

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L’impact des maladies cardiovasculaire sur la dysfonction érectile

Un lien fort existe entre les maladies cardiovasculaires et les troubles de l’érection. Plus précisément, une dysfonction érectile peut parfois être un indicateur précoce de problèmes vasculaires. 

Par exemple, une accumulation de plaques dans les artères peut entraver le flux sanguin et gêner l’érection. C’est ce qui peut parfois se passer chez les personnes atteintes d’athérosclérose. 

Le diabète, un puissant ennemi de l’érection

Le diabète, en particulier le diabète de type 2, est une cause fréquente de dysfonction érectile, notamment lorsqu’il est mal contrôlé. Il peut en effet entraîner un certain nombre d’altérations vasculaires, nerveuses et neurologiques, pouvant avoir un impact sur la fonction érectile. 

De plus, les personnes diabétiques souffrant d’inflammation chronique, d’hyperglycémie et d’une neuropathie périphérique ont un risque accru de développer des problèmes d’érection. 

Il est donc essentiel de contrôler le diabète, suivre un traitement et modifier son mode de vie pour atténuer les effets de la dysfonction érectile. 

Hypertension artérielle et problème d’érection

L’hypertension artérielle augmente le risque de maladies cardiovasculaires et peut également jouer un rôle dans la survenue des troubles de l’érection.

Une pression artérielle élevée peut en effet contribuer à l’endommagement des vaisseaux sanguins et compromettre l’afflux sanguin vers la verge. 

Les personnes souffrant d’hypertension artérielle doivent donc être suivies médicalement, notamment pour gérer la pression artérielle. 

Les approches thérapeutiques peuvent reposer des changements dans le mode de vie, comme : 

• Manger équilibré ;
• Réduire sa consommation de sel ;
• Avoir une pratique physique régulière ;
• Limiter sa consommation d’alcool.

Baisse de testostérone et dysfonction érectile

Un déséquilibre hormonal peut également être à l’origine d’une dysfonction érectile, comme une baisse de testostérone. Cette baisse de testostérone peut naturellement être liée à l’âge : les médecins parlent de déficit androgénique lié à l’âge (ou andropause). 

La testostérone joue en effet un rôle crucial pour la sexualité de l’homme. Sans elle, aucune libido n’est possible, ni même d’érection.

Un trouble tel que l’hypogonadisme peut par exemple entraîner une difficulté érectile, en raison d’une production insuffisante de testostérone. 

Une évaluation hormonale peut donc être judicieuse en cas de problèmes d’érection. 

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Troubles de l’érection et facteurs psychologiques

Outre les causes physiques, les problèmes d’érection ont souvent une composante psychologique.

Parmi les causes psychologiques pouvant jouer un rôle dans la manifestation des problèmes d’érection, nous allons évoquer : 

• Le stress ;
• L’anxiété de la performance sexuelle ;
• La dépression ;
• Des antécédents de traumatisme, mauvaise image de soi, conflits relationnels, etc.

Le stress contribue à la libération de cortisol

Le stress chronique est connu pour augmenter la libération de cortisol, également appelée “hormone du stress”. Or, une trop grande quantité de cortisol libérée peut contribuer à perturber le bon fonctionnement du système nerveux et vasculaire. 

Dans tous les cas, qu’il soit lié au travail, aux relations ou à d’autres sources, le stress exerce une influence négative sur la fonction érectile. 

De plus, le stress peut également contribuer à d’autres comportements nocifs, comme le tabagisme et la consommation excessive d’alcool. Or le tabac et l’alcool sont connus pour aggraver les problèmes d’érection.

Anxiété de la performance et troubles érectiles

L’anxiété de la performance sexuelle est souvent à l’origine des troubles de l’érection. Elle peut par exemple être véhiculée par des pressions sociétales et/ou des attentes irréalistes. Par exemple, certains hommes ont peur de ne pas satisfaire leur partenaire. 

Lorsque cette peur est combinée à une image de soi négative, elle peut induire un cercle vicieux conduisant à une dysfonction érectile. Ce type de problèmes d’érection est par ailleurs plus fréquent chez les hommes jeunes ou qui débutent leur vie sexuelle. 

Des traitements psychologiques peuvent être appropriés, comme une thérapie cognitivo-comportementale. D’autres exercices peuvent également être utiles afin d’apprendre à corriger les pensées négatives liées au désir de performance.

L’impact de la dépression sur la qualité des érections

La dépression est un trouble mental complexe, associé à de nombreuses modifications neurochimiques dans le cerveau. 

D’après les études à ce sujet, la dépression est étroitement liée aux problèmes d’érection. Elle induit une diminution de la sérotonine, ce qui peut également entraîner une dysfonction érectile. 

De plus, un certain nombre de symptômes dépressifs, comme la fatigue, la diminution de la libio ou le manque d’intérêt, peuvent contribuer directement aux problèmes d’érection.

Les traitements de la dépression reposent sur la prise de médicaments et les psychothérapies. 

Traumatismes sexuels, conflits relationnels, mauvaise image de soi

Certaines personnes ayant vécu des traumatismes sexuels peuvent également développer des problèmes d’érection par la suite. Mais d’autres facteurs psychologiques peuvent participer au problèmes d’érection, comme : 

• Une mauvaise estime de soi ;
• Des conflits relationnels, notamment au sein du couple.

En résumé, la prise en charge des problèmes d’érection repose sur une approche personnalisée. Des thérapies psychologiques et sexuelles peuvent par exemple être indiquées chez les personnes ayant vécu des traumatismes sexuels. 

Problème d’érection : que faire et qui consulter ?

Si vous souffrez de problèmes d’érection, il est conseillé de consulter un médecin généraliste (ou un médecin sexologue). Sur Feeli, vous pouvez consulter un médecin à distance à tout moment, lors d’une consultation en ligne. 

S’il le juge nécessaire et en fonction du diagnostic, il pourra vous prescrire un traitement adapté, via une ordonnance en ligne. Il vous suffira ensuite de retirer votre traitement en pharmacie. 

Il est possible que le médecin vous demande de réaliser des examens complémentaires afin de comprendre la cause de la dysfonction érectile. Un examen sanguin peut par exemple être réalisé, en plus d’un bilan hormonal. 

Le traitement de première intention des problèmes d’érection repose sur les inhibiteurs de la phosphodiestérase de type 5 (IPDE5), comme le sildénafil (Viagra) ou le tadalafil (Cialis). 

Ces médicaments oraux agissent en inhibant la dégradation du guanosine monophosphate cyclique (GMPc). Cela favorise ensuite la relaxation des muscles lisses du pénis, permettant l’afflux sanguin vers la verge.

Les IPDE5 n’agissent pas pour autant comme des aphrodisiaques ; ils n’ont pas d’effet sur la libido, mais facilitent l’érection. Une stimulation ou une excitation sexuelle est donc toujours nécessaire pour l’obtention et le maintien de l’érection.

Ces médicaments présentent des contre-indications et des effets secondaires et sont disponibles uniquement sur ordonnance. Pour un diagnostic en ligne, consultez facilement un médecin sans RDV sur Feeli.

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Injections intracaverneuses et crèmes à érection

Une autre méthode consiste à injecter directement un médicament dans le corps caverneux du pénis (ou à travers l’urètre lorsqu’il s’agit d’une crème) afin de créer mécaniquement l’érection.

Le médicament généralement prescrit est l’alprostadil. Les injections intracaverneuses peuvent être envisagées lorsque les IPDE5 ne sont pas efficaces. 

Bien que ce traitement soit considéré comme sûr et efficace, il peut être assez contraignant.

En effet, les hommes doivent apprendre au préalable à s’auto-injecter l’alprostadil dans le pénis, ce qui nécessite une organisation spécifique. La première injection doit par ailleurs être réalisée sous supervision médicale. 

Contrairement aux IPDE5, les injections intracaverneuses provoquent mécaniquement l’érection, dans un délai de 5 minutes, même en l’absence de désir sexuel.

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Chirurgie pénienne : prothèse, implant pénien

La chirurgie est la dernière option possible, lorsque tous les autres traitements ont échoués.

Il est par exemple possible de disposer un implant dans le pénis (prothèse pénienne) afin de créer mécaniquement l’érection. Deux types de prothèses péniennes existent : 

1. Les prothèse gonflables : à l’aide d’une pompe, il est possible de gonfler le pénis, passant de l’état flaccide (repos) à l’érection ;
2. Les prothèses semi-rigides : le pénis reste toujours en érection.

Dans tous les cas, il s’agit d’une intervention lourde, dont les avantages et les inconvénients doivent être mesurés scrupuleusement avec un professionnel de la santé.

Prenez soin de votre santé avec Feeli ! Des médecins et/ou spécialistes sont disponibles 24/7 en téléconsultation.