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comment soigner une rhinopharyngite

Comment soigner une rhinopharyngite

Les rhinopharyngites sont un motif très fréquent de consultation médicale et c’est pourquoi nous allons aujourd’hui répondre du mieux possible à cette préoccupation récurrente : comment soigner une rhinopharyngite ?

Le plus souvent d’origine virale, le virus de la rhinopharyngite est extrêmement contagieux. Il représente par ailleurs l’une des premières causes de prescription d’antibiotiques en France chez l’enfant (40% des cas).

Or, aucune étude à ce jour n’a démontré l’efficacité des antibiotiques pour le traitement de cette affection.

Causes, symptômes, traitement et remèdes naturels : Feeli vous aide à y voir un peu plus clair.

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  1. Comment soigner une rhinopharyngite ?
  2. Comment soigner une rhinopharyngite : définition, causes et symptômes
  3. Diagnostic, évolution et facteurs de risques
  4. Soigner une rhinopharyngite : prévention et hygiène de vie
  5. Comment soigner une rhinopharyngite : les points essentiels

Comment soigner une rhinopharyngite ?

Si le diagnostic d’une rhinopharyngite est confirmé par un médecin, il est recommandé :

  • De se reposer au domicile afin de prévenir la transmission à d’autres personnes ;
  • Boire abondamment et inhaler de la vapeur ;
  • Des médicaments en vente libre en pharmacie sont également disponibles, si nécessaire, afin de soulager les symptômes. 

Donc, une personne contaminée doit rester confortablement au chaud et se reposer au maximum. Cette mesure permet également d’éviter la propagation de l’infection à d’autres personnes.

L’utilisation d’un humidificateur à vapeur froide et l’ingestion de liquides peut faciliter l’expulsion des sécrétions nasales, en maintenant les sécrétions molles. 

Attention ! Les vaporisateurs qui libèrent une vapeur chaude peuvent être dangereux et provoquer des brûlures, lorsque quelqu’un heurte accidentellement le dispositif rempli d’eau chaude ou s’en rapproche trop.

Les antiviraux actuellement disponibles ne montrent aucune efficacité contre le rhume. Les antibiotiques n’ont en effet aucun intérêt pour lutter contre la rhinopharyngite, même lorsque les sécrétions nasales sont épaisses ou colorées (couleur jaune/verdâtre).

À lire aussi : la bronchite est-elle contagieuse ?

Les médicaments sans ordonnance efficaces pour soigner la rhinopharyngite

De nombreux médicaments en vente libre peuvent aider à soulager les symptômes, mais ils ne guérissent pas l’infection. Par ailleurs, l’infection disparaît généralement en une semaine sans traitement ; les médecins recommandent donc ces médicaments en fonction de l’état du patient.

Plusieurs médicaments peuvent être utilisés :

  • Les produits visant à déboucher le nez (décongestionnants) ;
  • Les antihistaminiques peuvent être utiles pour assécher l’écoulement nasal. Attention à la clorphérinamine qui peut cependant induire des somnolences ;
  • Les anti-inflammatoires non stéroïdiens et le paracétamol peuvent soulager la douleur et la fièvre ;
  • Les sirops antitussifs peuvent fluidifier les sécrétions (expectorants) et faciliter la toux ou la supprimer (antitussifs).

Généralement, ces médicaments sont utilisés en association (lire aussi quel est le rôle de la vitamine D). Mais ils sont également disponibles séparément.

Par ailleurs, il est conseillé de préférer les décongestionnants par inhalation, plutôt que par voie orale, afin de soulager la congestion nasale

Toutefois, leur utilisation par inhalation pendant plus de 3 à 5 jours peut aggraver la congestion nasale par rapport au début de l’infection, particulièrement si on arrête le traitement après cette durée.

L’ipratropium, un spray nasal est disponible sur ordonnance et efficace pour aider à assécher l’écoulement nasal.

Les décongestionnants et les antihistaminiques sont cependant contre-indiqués chez les enfants de moins de 4 ans. Surtout, avant d’utiliser un médicament, demandez l’avis d’un médecin.

Les anti-inflammatoires non stéroïdiens sont-ils efficaces ?

Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) tels que l’ibuprofène, le naproxène et l’aspirine peuvent soulager l’état de malaise général, réduire la fièvre et les douleurs, tout comme le paracétamol. 

Toutefois, l’aspirine n’est généralement pas recommandée chez les enfants. En effet, elle augmente le risque d’apparition d’un syndrome de Reye, une maladie rare non inflammatoire, pouvant avoir des conséquences graves sur le cerveau et le foie

Enfin, les antitussifs ne sont pas recommandés de façon systématiques. En effet, la toux est un bon moyen de nettoyer les voies aériennes des sécrétions et des débris de l’infection virale.

On peut malgré tout les utiliser, lorsque la toux provoque un inconfort majeur et perturbe le sommeil.

À lire aussi : comment soigner une bronchite

Comment soigner une rhinopharyngite : définition, causes et symptômes

La rhinopharyngite, plus communément appelée rhume, est définie comme une infection virale ou une atteinte du pharynx, des sinus, de la muqueuse du nez et de la gorge.

Mais ces symptômes sont variables d’une personne à l’autre. D’autres signes peuvent notamment être remarqués, notamment respiratoires.

Par exemple, la rhinopharyngite est souvent associée à une rhinorrhée (écoulement du nez), des éternuements, une toux, de la fièvre ou encore une  angine. Faisons le point.

À lire aussi : angine bactérienne

Comment soigner une rhinopharyngite : les causes 

Les principales causes des rhinopharyngites sont de très loin les virus. En effet, il n’existe pas moins de 200 virus susceptibles de causer une rhinopharyngite. Parmi les principaux agents pathogènes des rhinopharyngites, nous pouvons citer : 

  • Les rhinovirus ;
  • Les coronavirus : l’infection au Covid est également dû à un coronavirus (voir également, contagiosité et COVID) ;
  • Le virus respiratoire syncytial (VRS) ;
  • Les virus influenzae et para-influenzae ;
  • Les adénovirus ;
  • Ou encore les entérovirus

Par ailleurs, des signes cliniques ne sont pas tout le temps observés : la rhinopharyngite ou le rhume peut aussi être asymptomatique ou bien accompagné de symptômes légers (nez qui coule, éternuements, etc.).  

De nombreux paramètres jouent en effet un rôle dans la présence ou la gravité des symptômes de la rhinopharyngite. Par exemple :

  • L’âge : les enfants sont davantage touchés par la rhinopharyngite que les adultes ;
  • Le nombre de virus impliqués ;
  • L’avancée de l’infection ou de la réinfection : en cas de réinfection, les symptômes peuvent être plus sévères.

Enfin, la rhinopharyngite est très contagieuse, du fait qu’elle soit d’origine virale. Les virus particulièrement contagieux responsables de cette infection sont : le virus de la grippe (voir aussi, contagion de la grippe et vaccin contre la grippe), les rhinovirus et le VRS. 

Quels sont les symptômes du rhume ?

Les principaux symptômes de la rhinopharyngite sont variables en intensité, notamment en fonction des points que nous avons énumérés plus haut : âge, l’avancement de la maladie ou encore les virus impliqués dans l’infection. 

Par ailleurs, les symptômes du rhume débutent généralement 1 à 3 jours après l’infection. Ils comprennent :

  • Une irritation ou un mal de gorge, ainsi qu’un écoulement du nez (reflux gastro-œsophagien) : ce sont les premiers et principaux symptômes remarqués ;
  • Des éternuements ;
  • Une sensation de fatigue ;
  • Parfois, de la fièvre : elle n’est pas fréquente, mais peut être légère en début d’infection ;
  • Une faible toux ;

Cette infection virale est souvent gênante du fait des sécrétions nasales, parfois très abondantes. D’abord aqueuses et claires, elles peuvent ensuite s’épaissir et prendre une coloration jaune/verdâtre.

Comment attrape-t-on une rhinopharyngite ?

La contamination de la rhinopharyngite se fait généralement par contact avec les mains d’une personne infectée. Les sécrétions nasales se retrouvent en effet sur les mains, en cas de lavage insuffisant après s’être mouché. Or, ces sécrétions transportent les virus. 

Et lorsqu’une personne se touche les yeux, le nez ou la bouche, les virus peuvent pénétrer dans l’organisme. 

Plus rarement, la contamination a lieu par voie aérienne, par inhalation d’air contaminé, lorsque celui-ci contient des gouttelettes émises lors d’une toux ou d’éternuements, par une personne infectée. 

Est-ce qu’une rhinopharyngite est contagieuse ?

Enfin, la rhinopharyngite est très contagieuse lors des 2 premiers jours qui suivent l’apparition des symptômes. La sensibilité aux rhinopharyngite, contrairement aux idées reçues, n’est pas accrue par les facteurs suivants :

  • Le fait de prendre froid en hiver ;
  • Les habitudes alimentaires ;
  • L’état de santé général ;
  • Des anomalies du nez ou de la gorge : végétations adénoïdes, hypertrophie des amygdales ;

Diagnostic, évolution et facteurs de risques

Le diagnostic de la rhinopharyngite peut être réalisé en ligne avec un médecin généraliste (téléconsultation) ou lors d’un examen clinique. Les symptômes du rhume étant caractéristiques, le médecin diagnostique facilement une rhinopharyngite. 

Certains symptômes caractéristiques font en revanche évoquer une autre infection qu’un simple rhume, parmi lesquels :

  • Une fièvre élevée ;
  • Des maux de tête importants ;
  • Une éruption cutanée ;
  • Des difficultés respiratoires ;
  • Ou encore une douleur thoracique.

Généralement, le recours à des examens complémentaires est inutile pour diagnostiquer une rhinopharyngite. En cas de risques à des complications, un examen sanguin et une radiographie pulmonaire peuvent être prescrits par le médecin.

Par ailleurs, lors d’un examen clinique, le médecin confirmera son diagnostic en observant : 

  • Une inflammation plus ou moins importante du pharynx ;
  • Un écoulement nasal (rhinorrhée), pouvant être purulent ou mucopurulente ;

La fièvre et le caractère purulent de la rhinorrhée ne sont pas pour autant synonymes d’une infection bactérienne. 

En fait, le diagnostic du médecin est important, afin de rechercher une éventuelle complication (ventilatoire ou infectieuse), et d’éliminer une autre affection pouvant être responsable des mêmes symptômes ; notamment chez le nourrisson de  moins de 6 mois.

Quelles sont les complications d’une rhinopharyngite ?

Les principales complications de la rhinopharyngite sont l’otite moyenne aiguë (OMA) et la sinusite :

  • L’otite moyenne aiguë : il s’agit de la
  • complication bactérienne la plus fréquente (7 à 30% des cas), surtout chez les enfants entre 6 mois et 2 ans. Elle peut se manifester 1 jour à 2 semaines après l’infection à la rhinopharyngite. La moitié de ces OMA survient dans les 4 premiers jours ;  les ¾ dans la première semaine ;
  • Les sinusites : elles surviennent dans 0,5 à 10% des cas. Deux sinusites sont à distinguer : l’ethmoïdite et la sinusite maxillaire. L’ethmoïdite est une affection rare, grave, concernant principalement le nourrisson. Elle justifie une hospitalisation urgente. La sinusite maxillaire est plus fréquente et survient essentiellement après l’âge de 3 ans. Le plus souvent bénigne, son diagnostic est évoqué lorsque les symptômes de la rhinopharyngite sont prolongés et intenses ;
  • Les conjonctivites purulentes du nourrisson : elles sont généralement d’origine bactérienne. Le traitement est le plus souvent local ; l’antibiothérapie par voie générale n’est pas préconisée. La présence d’une conjonctivite doit cependant faire rechercher une OMA (syndrome otite-conjonctivite).

La consultation d’un ORL (oto-rhino-laryngologiste) peut parfois s’avérer intéressante, notamment lorsque la rhinopharyngite engendrent des complications et des récidives fréquentes chez le bébé.

Quels sont les signes qui doivent vous alerter ?

La présence d’une fièvre et d’une rhinorrhée ne sont pas nécessairement le signe d’une infection ou d’une surinfection bactérienne, lorsque ces symptômes sont observés dans les délais normaux d’évolution de la rhinopharyngite.

En revanche, certains signes suggèrent une infection bactérienne, parmi lesquels :

  • Une fièvre persistante au-delà de 3 jours ou l’apparition d’une fièvre après ce délai ;
  • Une gêne respiratoire ;
  • La persistance des symptômes de la rhinopharyngite, sans tendance à l’amélioration au-delà de 10 jours : écoulement nasal, toux, nez bouché…
  • Une irritabilité et des réveils nocturnes ;
  • Une otalgie : il s’agit de douleurs au niveau de l’oreille ;
  • L’otorrhée : un écoulement anormal par l’oreille ;
  • Une conjonctivite purulente ;
  • Un œdème palpébral : il s’agit d’un trouble oculaire lié à l’accumulation de liquide entre les espaces interstitiels de la peau ;
  • Des troubles digestifs : vomissements, diarrhée, anorexie…
  • Une éruption cutanée.

La survenue d’une infection respiratoire basse telle qu’une bronchiolite (lire aussi mon bébé a une bronchiolite : quand s’inquiéter), une bronchite ou une pneumopathie, n’est pas considérée comme une surinfection ou une complication d’une rhinopharyngite mal soignée.

Dernièrement, l’obstruction nasale peut entraîner chez le jeune nourrisson (avant 3 mois) une gêne respiratoire, ainsi qu’une gêne alimentaire.

À lire aussi : bronchite asthmatiforme

Soigner une rhinopharyngite : prévention et hygiène de vie

Du fait des nombreux virus susceptibles d’être à l’origine d’un rhume ou d’une rhinopharyngite, et la modification de ceux-ci durant la maladie, aucun vaccin efficace n’a encore été développé. Les meilleures mesures préventives concernent donc l’hygiène de vie.

Comme la transmission de nombreux virus se fait par contact avec des sécrétions d’une personne infectée, certains gestes peuvent être adoptés pour prévenir cette infection :

  • Se laver fréquemment les mains, que l’on soit infecté ou en présence d’une personne infectée ;
  • Utiliser des mouchoirs à usage unique pour éternuer et tousser ;
  • Si possible, isoler les malades dans une chambre séparée ;
  • Éviter de se rendre au travail ou à l’école quand on est infecté, pour réduire le risque de contamination ; 
  • Réduire la dissémination des virus du rhume en nettoyant fréquemment les surfaces et les objets partagés.

Malgré leur popularité, la vitamine C, le zinc ou l’échinacée à fortes doses n’améliorent la rhinopharyngite et ne servent pas non plus dans le cadre de sa prévention. Les agrumes n’ont pas plus d’effet.

Dans tous les cas, n’hésitez pas à consulter un médecin généraliste lors d’une consultation en ligne, afin de traiter au mieux votre rhinopharyngite et éviter d’éventuelles complications.

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