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acné hormonale

Acné hormonale : reconnaitre et traiter

L’acné hormonale est la forme d’acné la plus répandue, qui se manifeste sous l’effet des hormones pendant la puberté.

Caractérisée par l’apparition de boutons (furoncles, papules, pustules…), l’acné est souvent à l’origine d’une détresse psychologique, comme souvent dans le cas des troubles cutanés (rosacée, notamment). 

On fait le point sur l’acné hormonale et son traitement.

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  1. Qu’est-ce que l’acné hormonale ?
  2. Acné hormonale : quelle différence entre l’acné inflammatoire et non inflammatoire ?
  3. Quelles sont les causes de l’acné hormonale ?
  4. Les facteurs de risque de l’acné chez la femme adulte
  5. Comment reconnaître l’acné hormonale ?
  6. Que faire contre l’acné hormonale ?
  7. Comment enlever les cicatrices d’acné ?
  8. Acné hormonale : les points essentiels

Qu’est-ce que l’acné hormonale ?

L’acné hormonale est un trouble de la peau fréquent, se manifestant par la présence de différentes anomalies sur le visage :

  • Comédons (boutons) ;
  • Furoncles ;
  • Papules (points noirs, points blancs) ;
  • Kystes et parfois des abcès.

Ces lésions de la peau peuvent également se retrouver sur d’autres zones du corps, principalement sur la partie supérieure du tronc (thorax, épaules, dos). 

L’acné est par ailleurs provoquée par une accumulation de bactéries, de cellules mortes et un excès de sébum sec dans les follicules pileux de la peau, menant ainsi à leur obstruction.

Le diagnostic de l’acné repose sur un examen visuel ; il faudra notamment distinguer l’acné de la rosacée. 

Globalement, l’acné touche surtout les adolescents, et notamment les jeunes filles, du fait de leur activité hormonale (effet des œstrogènes).

Mais l’acné se retrouve aussi souvent chez la femme adulte, avec parfois des répercussions psychologiques assez lourdes qui nécessitent une prise en charge attentive (psychologique, notamment).

Enfin, il s’agit d’un trouble cutané fréquent, puisqu’on estime que 80% de la population aux États-Unis est concerné à un moment donné de sa vie.

Les traitements dépendent de la gravité de l’acné et visent à réduire la production de sébum, la formation de boutons, le nombre de bactéries, l’inflammation et à normaliser la kératinisation.

Les traitements habituels incluent :

  • Des antibiotiques par voie orale ;
  • En cas d’acné légère, des préparations à appliquer sur la peau ;
  • Et de l’isotrétinoïne par voie orale en cas d’acné sévère.

Acné hormonale : quelle différence entre l’acné inflammatoire et non inflammatoire ?

4 facteurs principaux jouent un rôle dans le mécanisme de l’acné : 

  1. Une production excessive de sébum ;
  2. L’obturation des follicules pileux par les kératinocytes et du sébum ;
  3. La colonisation des follicules pileux par des bactéries et notamment Cutibacterium acnes ;
  4. La libération de nombreuses substances inflammatoires

Ensuite, l’acné peut prendre 2 formes :

  1. L’acné non inflammatoire (présence de comédons) ;
  2. L’acné inflammatoire (présence de nodules, de papules, de pustules et de kystes).

L’acné non inflammatoire 

L’acné non inflammatoire se caractérise par la présence de comédons. Les comédons sont des bouchons de sébum qui obstruent les follicules.

Ils peuvent être ouverts ou fermés, en fonction de l’ouverture ou de la fermeture des follicules. 

Quand il s’agit d’un comédon ouvert, le bouchon de sébum est relativement facile à extraire.

Ils sont en revanche plus difficiles à éliminer lorsqu’il s’agit des comédons fermés. Ces derniers sont souvent annonciateurs des lésions propres à l’acné inflammatoire. 

L’acné inflammatoire

L’acné inflammatoire se manifeste par d’autres anomalies de la peau supplémentaires, lorsque une bactérie (Cutibacterium acnes) colonise les comédons fermés.

Cela provoque une dégradation du sébum en acides gras libres, à l’origine d’une irritation de l’épithélium folliculaire. 

Ce phénomène déclenche à son tour une réponse inflammatoire, perturbant l’épithélium. Des papules peuvent également se former, sous l’effet de la rupture des follicules pileux enflammés dans la peau, ou bien par le contenu des comédons fermés.

Cela produit une autre inflammation locale. Lorsque cette inflammation est intense, des pustules purulents peuvent apparaître.

Dans ses manifestations les plus sévères, l’acné peut engendrer la formation de kystes, de nodules ou d’abcès. Un nodule est une lésion assez profonde, ressemblant à une petite boule sous la peau, alors qu’un kyste est un gros nodule qui fluctue sous la peau. 

Quelles sont les causes de l’acné hormonale ?

L’acné est déclenchée par l’effet des hormones, qui provoquent une accumulation de sébum dans les follicules pileux, où des bactéries prolifèrent. Cela entraîne une inflammation des pores de la peau où les poils poussent (follicules pileux). 

Le sébum est une substance huileuse sécrétée par les glandes sébacées, qui se trouve dans la couche moyenne de la peau (le derme). Ces glandes sont par ailleurs collées aux follicules pileux.

Les cellules cutanées mortes et le sébum sont expulsés par les glandes sébacées et le follicule pileux vers l’extérieur de la peau, en passant par les pores. 

L’acné se manifeste donc lorsque cet agglomérat de sébum sec, de cellules cutanées mortes et de bactéries obstrue la surface des pores et des follicules pileux ; le liquide ne peut pas correctement s’échapper :

  • Quand l’obstruction d’un follicule est incomplète, un point noir se développe (comédon ouvert) ;
  • Quand l’obstruction est complète, un point banc se développe (comédon fermé).

La puberté, principal facteur déclencheur de l’acné

La cause la plus fréquente de l’acné est la puberté. En effet, à cette période, les taux hormonaux augmentent, principalement les androgènes (comme la testostérone), ce qui conduit à la stimulation des glandes sébacées.

Il en résulte une production excessive de sébum à l’origine de l’acné hormonale.

Généralement, les taux d’hormones diminuent suffisamment entre 20 et 25 ans pour que l’acné diminue ou disparaisse. Malgré tout, l’acné de la femme adulte est fréquent, jusqu’à l’âge de 40 ans. 

Acné, grossesse, menstruation

D’autres situations impliquent des changements hormonaux et peuvent entraîner l’apparition de l’acné : 

  • La menstruation ou la grossesse ;
  • Certains médicaments ou moyens contraceptifs  ;
  • Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK);
  • Certains produits topiques (à appliquer sur la peau) ;
  • Des vêtements trop serrés ;
  • Une transpiration excessive ou une humidité élevée.

Chez les femmes jeunes, l’acné est très liée à la période menstruelle et peut s’améliorer ou s’aggraver de manière significative pendant la grossesse.

De manière générale, n’importe quel trouble hormonal, comme le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), peut perturber le cycle menstruel et donc déclencher ou aggraver l’acné. 

Certains médicaments comme les stéroïdes anabolisants ou les corticoïdes peuvent également favoriser des poussées d’acné ou l’aggraver. D’autres produits cosmétiques (produits nettoyants, lotions) sont aussi parfois responsables de l’obstruction des pores

De même, l’emploi de vêtements serrés favorise la macération, un taux d’humidité élevé et la transpiration, des facteurs pouvant là aussi déclencher l’acné.

De manière générale, l’acné peut s’améliorer en été, la lumière naturelle pouvant avoir des effets anti-inflammatoires. À l’inverse, l’acné semble s’aggraver l’hiver, du fait de l’humidité.

Enfin, il n’existe à ce jour aucune étude scientifique démontrant un lien entre l’acné et une mauvaise hygiène du visage, l’activité sexuelle ou la masturbation (même si les hormones jouent un rôle dans son apparition). 

Chez certaines personnes, l’alimentation pourrait provoquer des poussées d’acné, même si les dermatologues ne savent pas précisément s’il faut incriminer les produits laitiers, un régime riche en sucres, transformé, ou encore riche en glucides. 

Les facteurs de risque de l’acné chez la femme adulte

La cause de l’acné implique des interactions complexes entre différents facteurs tels que :

  • Des prédispositions génétiques ;
  • Une stimulation hormonale androgénique entraînant une augmentation de la production de sébum  ;
  • Une altération de la composition lipidique, les lipides simples étant normalement composés d’atomes d’hydrogène, de carbone et d’oxygène ;
  • La colonisation bactérienne par P. acnes ;
  • Une hyperkératose au niveau des follicules pileux (épaississement de la peau) ;
  • Ou encore une inflammation cutanée liée aux glandes sébacées ;

S’agissant des causes de l’acné de la femme adulte, elle ne sont pas encore totalement élucidées. Plusieurs facteurs déclencheurs ou aggravants ont été postulés, à savoir : 

  • Le stress ;
  • L’exposition aux rayons ultraviolets ;
  • Le tabagisme
  • L’alimentation ;
  • L’obésité ;
  • Les cosmétiques ;
  • Les troubles du sommeil ;
  • Un lavage excessif du visage ;
  • Les maladies d’insuffisance endocrinienne ;
  • Ou encore une dysfonction de la barrière épidermique

Comment reconnaître l’acné hormonale ?

L’acné hormonale se manifeste le plus souvent sur le visage, mais des lésions acnéiques peuvent aussi se retrouver sur le cou, le dos, les épaules et la partie supérieure du thorax.

Il est d’ailleurs reconnu que la prise de stéroïdes anabolisants provoque une éruption d’acné sur les épaules et la partie haute du dos. 

Il existe par ailleurs 3 niveaux de sévérité de l’acné

  1. Une acné légère ;
  2. Une acné modérée ;
  3. Et une acné sévère.

Les symptômes de l’acné légère à modérée

L’acné légère se manifeste par la présence de quelques points noirs ou blancs non inflammatoires et parfois de petits furoncles légèrement irrités. 

Les furoncles ensuite devenir purulents, avec à leur sommet une couleur jaune ; on parle de pustules.

Les points  noirs peuvent avoir une couleur chair, sous forme de petites papules, de couleur plus foncée à leur centre.

Les furoncles peuvent également être à l’origine d’une gêne et présentent un centre blanc légèrement boursouflé, entouré d’une zone de peau rouge.

L’acné modérée présente les mêmes manifestations (points noirs, points blancs, furoncles, pustules) en plus grand nombre. 

Les symptômes de l’acné sévère

S’agissant de l’acné sévère, les personnes atteintes présentent un très grand nombre de points noirs et blancs, de furoncles, de pustules, et parfois de kystes (acné kystique, profond).

Les kystes sont de gros nodules rouges, remplis de pus et douloureux, qui peuvent fusionner pour former des abcès suintants sous la peau.

Concernant l’acné légère, elle ne laisse généralement aucune cicatrice. Malgré tout, la formation de cicatrices peut être favorisée lorsque la personne tente de presser les furoncles ou d’ouvrir un comédon afin d’expulser le bouton.

Il n’est pas rare que l’inflammation et la profondeur de la lésion cutanée augmentent. 

Les abcès de l’acné grave et les kystes éclatent souvent et laissent généralement des cicatrices foncées.

Les cicatrices de l’acné peuvent ressembler à des cavités de profondeur variable, à de petits trous profonds ou encore à de grandes échancrures.

Les cicatrices de l’acné persistent toute la vie, même si certaines interventions chirurgicales peuvent améliorer leur aspect.  

La forme la plus sévère de l’acné est l’acné conglobata, qui laisse des cicatrices graves et d’autres conséquences liées aux abcès. L’acné conglobata peut se développer sur l’abdomen, les bras, les fesses, et parfois même sur le cuir chevelu. 

D’autres formes rares de l’acné existent, se développant généralement de manière  soudaine : l’acné fulminans et la pyodermite faciale (rosacée fulminans). 

Distinguer l’acné hormonale d’autres troubles dermatologiques

De nombreuses affections dermatologiques sont à distinguer de l’acné, bien que les symptômes soient parfois facilement différenciables :

Que faire contre l’acné hormonale ?

Plusieurs traitements de l’acné sont possibles en fonction de la sévérité des symptômes :

  • Une crème à base de trétinoïne et/ou de peroxyde de benzoyle pour traiter les points noirs et les points blancs et les points noirs ;
  • Pour l‘acné légère : utilisation d’une crème à base de trétinoÏne ou de benzoyle ou un antibiotique local ; parfois les deux ;
  • Des antibiotiques par voie orale, en plus d’un traitement cutané en cas d’acné modérée, comme pour l’acné légère ;
  • De l’isotrétinoïne par voie orale pour l’acné sévère ;
  • Des injections de corticoïdes en cas d’acné kystique.

De manière générale, le traitement de l’acné légère est très simple : il suffit de laver les zones touchées une à deux fois par jour avec de l’eau et un savon doux. Il est en revanche déconseillé : 

  • D’utiliser des savons abrasifs ou antibactériens ; 
  • D’utiliser des tampons à alcool ;
  • Ou encore de frotter énergiquement les lésions acnéiques.

De même, les cosmétiques gras doivent être évités ; il est préférable d’utiliser des cosmétiques simples à base d’eau.

L’alimentation peut aussi avoir un rôle à jouer. Même si l’efficacité de ces mesures fait encore débat, il est quand même conseillé de respecter un régime alimentaire sain et équilibré.

Il est également recommandé de réduire sa consommation de produits laitiers

Ces quelques mesures sont envisageables lorsque le traitement de l’acné se montre inefficace chez les adolescents.

Contraceptifs oraux, spironolactone, luminothérapie…

Plusieurs autres médicaments peuvent être utiles dans le traitement  de l’acné, dans certains cas spécifiques. Par exemple : 

  • Des contraceptifs oraux (comme la pilule) chez certaines femmes. Le traitement est efficace après au minimum 6 mois ;
  • La spironolactone : il s’agit d’un médicament bloquant l’action d’une hormone pouvant être responsable de l’acné ;
  • La clascotérone : un autre médicament inhibant l’effet de certaines hormones (à partir de 12 ans) ;
  • D’autres traitements utilisent la lumière (luminothérapie) chez les personnes souffrant d’une inflammation avec furoncles et pustules

Le traitement de l’acné légère

L’acné légère est traitée à l’aide de médicaments directement appliqués sur la peau (médicaments locaux). Les antibiotiques agissent en tuant les bactéries et les comédolytiques, en désobstruant les pores. 

Il existe aussi des crèmes en vente libre, contenant de l’acide salicylique, du soufre ou du résorcinol, qui peuvent provoquer une légère desquamation (fines lamelles de peau se détachant de l’épiderme) et l’assèchement des furoncles.

Généralement, les points blancs et noirs sont traités à l’aide d’un médicament local sur ordonnance : la trétinoïne.

Bien que très efficace, la trétinoïne peut aussi irriter la peau et la rendre plus sensible à la lumière du soleil.

Les médecins utilisent donc ce médicament avec prudence, en commençant avec une faible concentration et une faible fréquence d’applications ; puis les doses sont augmentées progressivement.    

En cas de contre-indication à la trétinoïne, les patients peuvent recevoir de l’acide glycolique (ou salicylique), de l’acide azélaïque ou de l’adapalène par voie cutanée.

Les deux agents antibiotiques les plus souvent utilisés sont l’érythromycine et la clindamycine. Mais il existe d’autres antibiotiques locaux, comme la dapsone et la mousse à base de minocycline. 

S’agissant des antibiotiques locaux, ils ne peuvent être utilisés que lorsqu’ils sont associés à un rétinoïde, comme du peroxyde de benzoyle ou la trétinoïne.

Des antibiotiques par voie orale (minocycline, doxycycline, tétracycline, érythromycine) sont parfois utiles en cas d’acné plus étendue. 

Dernièrement, les points blanc et noirs peuvent être retirés (extraction) par un dermatologue, à l’aide d’une aiguille stérile ou d’un instrument appelé “tire-comédons”.

Le traitement de l’acné modérée

Le traitement de l’acné modérée repose généralement sur les mêmes antibiotiques oraux que ceux utilisés contre l’acné légère. 

Le plus souvent, le traitement associe un médicament local, comme pour l’acné légère, et un antibiotique par voie orale. Le traitement antibiotique nécessite malgré tout d’être suivi pendant environ 12 semaines pour obtenir les meilleurs bénéfices. 

Dans la mesure du possible, l’antibiotique oral doit être arrêté le plus rapidement possible, et les traitements locaux servent ensuite à prolonger le contrôle de l’acné.

Le risque de récidive est néanmoins assez élevé en cas de traitement à court terme. C’est pourquoi, le traitement nécessite parfois d’être poursuivi pendant plusieurs mois ou plusieurs années. 

Dernièrement, les antibiotiques causent parfois des mycoses vaginales chez la femme, lorsqu’ils sont pris pendant une longue période ; elles nécessitent parfois un traitement spécifique. 

Le traitement de l’acné sévère

Lorsque les antibiotiques s’avèrent inefficaces, ou en cas d’acné grave, le traitement de première intention fait appel à l’isotrétinoïne orale.

L’isotrétinoïne, une molécule similaire à la trétinoïne, peut néanmoins entraîner des effets secondaires assez graves : 

  • Elle peut nuire au développement du fœtus ;
  • En cas d’utilisation, les femmes doivent avoir au minimum deux moyens de contraception avant, pendant et après l’utilisation de l’isotrétinoïne, afin d’éviter un grossesse involontaire ;
  • D’autres effets secondaires moins graves peuvent également survenir.

Généralement, ce traitement doit durer entre 16 à 20 semaines, dans certains cas davantage. 

Pour les formes plus rares (acné conglobata, acné fulminans, pyodermite faciale), les traitements comprennent : 

  • Les antibiotiques par voie orale ;
  • De l’isotrétinoïne et des corticoïdes par voie orale ;
  • En cas d’acné kystique : injection de corticoïdes et/ou incision afin de drainer un abcès.

Comment enlever les cicatrices d’acné ?

Selon leur localisation, leur forme ou leur profondeur, les cicatrices de l’acné sévère peuvent être traitées. Les petites cicatrices superficielles peuvent par exemple être soignées par : 

  • Des traitements par laser pour traiter les imperfections de la peau ; 
  • Des peelings chimiques
  • Une dermabrasion : il s’agit d’une procédure pendant laquelle la surface de la peau est frottée à l’aide d’un instrument abrasif en métal, pour en retirer la couche   externe ;
  • Ou un soin cutané à micro-aiguilles (micro-needling) : ce soin consiste à provoquer des modifications du collagène de la peau en utilisant des petites aiguilles pour piquer la peau.

S’agissant des cicatrices profondes, elles peuvent être excisées ; la peau doit ensuite être suturée.  D’autres techniques peuvent viser à améliorer l’esthétique des cicatrices à bord irréguliers, comme la méthode appelée “subincision”. 

Ce traitement consiste à pratiquer de petites coupures sous la peau afin que le tissu cicatriciel se relâche. La peau peut ensuite prendre des contours réguliers. 

Différentes substances peuvent également être injectées dans les cicatrices afin d’en relever la peau et la rendre plus lisse : 

  • Du collagène ;
  • De la graisse ;
  • Ou différentes substances synthétiques

Acné hormonale : les points essentiels

Il est important de distinguer l’acné inflammatoire de l’acné non inflammatoire car cela influencera la prise en charge et le traitement.

L’acné non inflammatoire se caractérise par la présence de comédons : points noirs et points blancs. Ils sont généralement les symptômes d’une acné légère à modérée. 

Quant à l’acné inflammatoire, elle se manifeste par la présence de papules, de pustules, de nodules ou de kystes. Généralement, l’acné légère à modérée  guérit naturellement vers l’âge de 25 ans, sans laisser de cicatrices. 

La stratégie thérapeutique de première intention consiste à éviter les facteurs déclencheurs :

  • Cosmétiques ;
  • Vêtements serrés ;
  • Nettoyants irritants ;
  • Les lotions ;
  • L’humidité ;
  • Certains médicaments et produits chimiques ; 
  • Parfois l’alimentation trop riche en sucres, en glucides (régime à indice glycémique élevé) ou en produits laitiers.

Outre les effets physiques, l’acné occasionne souvent une détresse psychologique et peut nécessiter une prise en charge mentale.

Les traitements sont principalement topiques (trétinoïne, par exemple), sauf pour l’acné inflammatoire, nécessitant en plus un antibiotique topique et/ou le peroxyde de benzoyle.

Il est aussi possible d’avoir recours à un antibiotique par voie orale pour le traitement de l’acné modérée, et en cas de forme sévère, de l’isotrétinoÏne par voie orale.

Dans tous les cas, si votre acné est une source de souffrance ou occasionne une gêne, ou pour tous les autres problèmes de peau, n’hésitez pas à vous tourner vers un dermatologue en ligne ou un médecin.

Un spécialiste de santé pourra en effet vous apporter des conseils sur les soins adaptés à votre situation.

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