Le vaccin de la grippe est apparu progressivement aux Etats-Unis et en Europe durant la première moitié du XXème siècle. En France, entre 2 et 6 millions de personnes sont touchées chaque année par la grippe saisonnière. 

On parle de grippe saisonnière car les épidémies grippales interviennent presque exclusivement durant l’automne et l’hiver. D’autres infections respiratoires, comme la rhinopharyngite peuvent également survenir à ces périodes propices aux épidémies virales.

Par ailleurs, les personnes de plus de 65 ans sont particulièrement vulnérables : 90% des décès en lien avec la grippe (environ 9000 en France) touchent les personnes âgées. 

Il est donc important de savoir quand se faire vacciner  : Feeli fait le point sur la vaccination saisonnière contre le virus de la grippe.

1. Vaccin contre la grippe, COVID 19 : causes, indication, symptômes
2. Depuis quand existe le vaccin contre la grippe en France ?
3. Vaccin contre la grippe : recommandations générales
4. Comment injecter le vaccin contre la grippe ?
5. Peut-on attraper la grippe quand on est vacciné ?
6. Quand se faire vacciner contre la grippe ?
7. Composition : que contient le vaccin contre la grippe ?
8. Combien coûte le vaccin contre la grippe ? Faut-il une ordonnance ?
9. Quelles sont les contre-indications au vaccin contre la grippe ?
10. Quels sont les effets secondaires du vaccin contre la grippe ?
11. Don du sang et vaccin contre grippe
12. Vaccin contre la grippe : les points essentiels

Vaccin contre la grippe, COVID 19 : causes, indication, symptômes

La grippe est une infection respiratoire aiguë, causée par un virus influenza, dont il existe 3 types pathogènes : 

• Le type A : il s’agit du type de virus le plus virulent et dangereux. On estime qu’il cause 3 ou 4 pandémies par siècle, parfois très meurtrières ;
• Le type B, pouvant aussi être responsable d’épidémies ;
• Le type C, moins fréquent mais tout de même virulent.

Vaccin contre la grippe : qui peut se faire vacciner ?

La contamination par le virus de la grippe a lieu par inhalation, lorsqu’une personne infectée propage des gouttelettes, au cours des éternuements ou de la toux, ou par contact direct avec les sécrétions nasales (présentes sur des objets, les mains…).  

En France métropolitaine, on estime que 2 à 6 millions de personnes sont concernées par l’épidémie de grippe saisonnière lors de l’automne et de l’hiver. Les personnes de plus de 65 ans représentent 90% des décès liés à la grippe. La vaccination contre les virus grippaux est donc un enjeu de santé actuel. 

Par conséquent, la vaccination est recommandée pour plusieurs personnes :

• Les personnes fragilisées ou à risque de complications ; 
• Les personnes âgées (de plus de 65 ans) ;
• Des personnes souffrants de maladies chroniques ; 
• Des personnes en surpoids ou obèses (lire également comment perdre du poids) ; 
• femmes enceintes.

Grippe et COVID-19 : quand se faire vacciner ?

En France, la campagne de vaccination contre la grippe saisonnière débute généralement à la mi-octobre (en 2022, le 18 octobre) et dure jusqu’à fin janvier.

En parallèle, il est tout à fait possible de se faire vacciner contre le COVID-19, ou de suivre la campagne de rappel (voir également, contagiosité et COVID).

Les personnes à risque seront vaccinées dans un premier temps, durant les 4 premières semaines de la campagne. 
Les médecins mettent également l’accent sur la prévention de la grippe, en préconisant à leurs patients de respecter les gestes barrières, comme en centre hospitalier :

• Port d’un masque ; 
• Hygiène des mains ; 
• Confinement des personnes malades.

Combien de temps dure la grippe ? Quels sont les symptômes ?

Le temps d’incubation de la grippe est de 24 à 48 heures. Pendant ce laps de temps, la maladie est asymptomatique. Ensuite, la grippe se manifeste généralement brutalement. Les symptômes comprennent :

• Une fièvre élevées ; 
• Des sueurs froides (frissons) ; 
• Une fatigue intense (asthénie) ; 
• Des maux de tête (céphalées) ;
• Des irritations du larynx et de la trachée peuvent faire penser à une bronchite, une conjonctivite ou une rhinopharyngite (voir aussi, comment soigner une rhinopharyngite). Une fièvre élevée et persistante permet généralement le diagnostic différentiel de la grippe ;

Le plus souvent, les douleurs et la fièvre durent entre 3 et 4 jours, même si une guérison rapide est fréquente. En revanche, la convalescence est longue, avec une fatigue générale persistante.

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Un taux de mortalité élevé chez les personnes âgées

Les personnes de plus de 65 ans représentent 90% des décès liés à la grippe saisonnière. Mais les patients atteints de certaines maladies chroniques sont également à risque, notamment : 

• Les affections qui touchent les voies respiratoires ; 
• Les maladies cardiovasculaires ;
• Le diabète ;
• Les maladies rénales.

Des complications peuvent être liées directement au virus (formes toxiques de la grippe), mais généralement, elles sont favorisées par la présence d’autres pathologies sous-jacentes chez l’individu.

La gravité de la grippe peut également être due à une surinfection bactérienne.

Diagnostic de la grippe saisonnière

Les symptômes suffisent généralement à distinguer la grippe d’autres maladies.

Le médecin généraliste peut parfois réaliser un prélèvement par écouvillonnage nasopharyngé, 3 jours après l’apparition des symptômes. Un test PCR pourra également mettre en évidence le type de virus de la grippe.

Ce type de prélèvement est particulièrement intéressant en début d’épidémie, pour confirmer le diagnostic de la grippe, mais peut également être réalisée durant la phase épidémique, notamment chez les personnes fragiles, afin de surveiller l’évolution de la maladie.

Des épidémies fréquentes et des services hospitaliers souvent débordés

Les épidémies saisonnières de grippe interviennent chaque année durant l’automne et l’hiver, dans les pays au climat tempéré.

Dans certaines zones géographiques à climat tropical, le virus de la grippe est davantage endémique, c’est-à-dire que la maladie est habituellement présente tout au long de l’année.

Les zones tropicales peuvent néanmoins être le siège de pandémies de grippe.

Bien que la grippe soit généralement peu grave, elle provoque chaque année un engorgement des services hospitaliers pendant les épidémies et le nombre d’hospitalisations et de décès est particulièrement important chez les personnes fragiles. 

La grippe est donc un problème de santé publique majeur. À ce jour, la vaccination reste la meilleure option pour lutter contre la grippe, malgré ses limites.

En complément, les médecins recommandent de respecter les gestes barrières (lavage des mains, port du masque, distanciation physique). 

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Depuis quand existe le vaccin contre la grippe en France ?

Le vaccin contre la grippe possède une longue histoire. Tout commence en 1918, à l’institut Pasteur, lorsque René Dujarric de la Rivière apporte la preuve de la présence d’un virus à l’origine de la grippe. 

Il faudra attendre 1933, en Grande-Bretagne, pour voir le premier virus grippal de type A isolé.

Un peu auparavant, en 1931, Ernest William Goodpasture cultivait le virus de la grippe dans un œuf de poule, afin de permettre à Wilson Smith et Thomas Francis Jr. d’élaborer les premiers vaccins inactivés aux Etats-Unis. 

Le premier vaccin à grande échelle est produit par Jonas Salk entre 1944 et 1945, afin de permettre la vaccination du Corps Expéditionnaire américain en Europe.

Peu de temps après, en France, l’institut Pasteur ouvre un laboratoire de la grippe, afin de préparer des vaccins selon la même méthode.

Malgré tout, avant la pandémie de 1968 (grippe de Hong-Kong), la vaccination était peu répandue.

La France ouvre en 1984 un Groupe régional d’observation de la grippe, puis dès 1985, le vaccin est proposé gratuitement par la Caisse nationale de l’assurance maladie aux personnes de 75 ans et plus ; cet âge sera abaissé à 70 ans en 1989, puis à 65 ans en 2000. 

Vaccin contre la grippe : recommandations générales

Depuis la loi de santé publique de 2004, l’objectif est de pouvoir vacciner au moins 75% des personnes à risque, y compris sur le lieu de travail. Cependant, ce chiffre n’est jamais atteint, même dans les populations ciblées. 

En fonction de l’évolution épidémiologique, les recommandations concernant la vaccination contre les virus grippaux saisonniers changent.

De plus, les souches des virus responsables des épidémies peuvent également évoluer, rendant l’efficacité des vaccins parfois moindre. 

Il est donc nécessaire de se faire vacciner tous les ans, afin de faire face aux modifications virales de la grippe.

Grippe : quelles sont les personnes à risque ?

De manière générale, la vaccination contre la grippe est fortement conseillée pour toutes les personnes de plus de 65 ans. Le vaccin doit être répété tous les ans. Les recommandations particulières concernent :

• Les femmes enceintes, à n’importe quel stade de la grossesse ;
• Les personnes âgées de plus de 6 mois atteintes de l’une des maladies   suivantes :
  • En cas d’infections chroniques des voies respiratoires (affections broncho-pulmonaires) ;
  • En présence d’insuffisances respiratoires : maladies neuromusculaires, malformations pulmonaires, malformations des voies aériennes ou encore malformations de la cage thoracique ;
  • En cas de maladies respiratoires chroniques : bronchite asthmatiforme, asthme…
  • De dysplasies broncho-pulmonaires ;
  • D’une mucoviscidose ;
  • En cas d’insuffisance cardiaque grave ;
  • De cardiopathies congénitales ;
  • En présence d’une maladie des coronaires ;
  • D’une poliomyélite, d’une myopathie, de la maladie de Charcot ;
  • Les tétraplégies et paraplégies, avec atteinte du diaphragme ;
  • En cas d’antécédents d’accident cérébral vasculaire (AVC) ;
  • De syndrome néphrotique ;
  • D’un diabète de type 1 et de type 2 ;
  • Les personnes infectées par le VIH ;
  • En cas de déficit immunitaire ;
  • D’une maladie hépatique, comme une cirrhose ;
• Les personnes en surpoids ou situation d’obésité ;
• Les personnes séjournant dans dans un établissement médico-social d’hébergement ou dans un établissement de soins ;
• À l’entourage des nourrissons de moins de 6 mois présentant des fragilités : enfants nés prématurément, atteint d’un déficit immunitaire, d’une pathologie neurologique, pulmonaire ou neuromusculaire ;
• Ou encore à l’entourage des personnes atteintes d’immunodépression. 

Comment se passe la vaccination en milieu professionnel ?

La vaccination est également conseillée en milieu professionnel, chez les personnes susceptibles de propager le virus :

• Les professionnels de santé ou toutes les personnes en contact avec des patients à risque ;
• Tous les spécialistes de santé exerçant dans le libéral : médecins généralistes, gynécologues, pédiatres, cardiologues, sage-femmes, infirmiers, endocrinologues, pharmaciens titulaires, pneumologues ou encore les kinésythérapeutes et les dentistes ;
• Les aides à domicile chez les personnes âgées ;
• Les personnels de l’industrie des voyages (guides), des avions et des bateaux de croisière ;
• Les personnes exposées aux virus porcins et virus influenza ;

Vaccin contre la grippe et le COVID-19 : comment ça se passe ?

Les personnes concernées par la vaccination contre la grippe sont également concernées par la vaccination contre le COVID-19.

Les campagnes de vaccination de la grippe et du COVID-19 ont donc lieu en même temps, c’est-à-dire entre octobre et janvier. 

Afin de favoriser la synchronisation de ces deux vaccins (rappel contre le COVID-19 et vaccin contre la grippe) et assurer un haut niveau de protection pour les personnes les plus fragiles, la Direction générale de la santé (DGS) recommande aux médecins de systématiquement faire la promotion de ces deux vaccinations auprès des personnes à risque. 

D’après la Haute Autorité de Santé (HAS), aucun délai particulier n’est à respecter entre les deux vaccinations, lorsqu’elles ne peuvent pas être réalisées au même moment.

Les deux vaccins peuvent donc être injectés le même jour, dans un bras différent. 

En 2002 en France, les vaccins utilisés sont exclusivement des vaccins tétravalents ; ils protègent contre 4 virus responsables de la maladie.

Ainsi, pour la campagne de vaccination 2022-2023, 4 vaccins contre la grippe disposent d’une autorisation de mise sur le marché (AMM) et seront disponibles en pharmacie :

1. Fabriqué par GSK, le vaccin Fluarix Tetra : il est indiqué chez l’adulte, la femme enceinte et les enfants à partir de de l’âge de 6 mois ;
2. De chez Mylan, le vaccin Influvac Tetra : également indiqué chez l’adulte, la femme enceinte et l’enfant à partir de 6 mois ;
3. Fabriqué par Sanofi Pasteur, le vaccin Vaxigrip Tetra : indiqué chez l’adulte, la femme enceinte et l’enfant à partir de 6 mois ;
4. Un autre vaccin de chez Sanofi Pasteur, le vaccin Efluelda : il est indiqué chez les personnes de 65 ans et plus. 

Comment injecter le vaccin contre la grippe ?

Le schéma de vaccination est le même pour les vaccins Fluarix Tetra, Influvac Tetra et Vaxigrip Tetra :

• Dès l’âge de 6 mois : 1 ou 2 doses (en cas de première vaccination) de 0,5 ml de vaccin doivent être injectés dans le bras à 1 mois d’intervalle ; puis 1 dose tous les ans par la suite ;
• À partir de 9 ans : 1 dose annuelle de 0,5 ml.

Et enfin, le vaccin Efluelda :

• Il concerne les personnes âgées de 65 ans et plus et la dose annuelle est de 0,7 ml.

Quel vaccin choisir ?

Les vaccins Fluarix Tetra, Vaxigrip Tetra et Influvac Tetra peuvent être injectés indifféremment pour toutes les personnes entre 6 mois et 65 ans, en suivant les recommandations générales ou les contre-indications.

Pour les personnes âgées de 65 ans et plus, les 4 vaccins peuvent être utilisés, d’après les recommandations de la HAS.

Peut-on attraper la grippe quand on est vacciné ?

Il est en effet possible d’attraper la grippe même lorsqu’on est vacciné, même si la vaccination réduit considérablement le nombre de cas. En effet, il est difficile de mesurer réellement l’impact et l’efficacité du vaccin contre la grippe. 

La principale raison est que les effets du vaccin varient d’une année à l’autre, du fait que les virus grippaux peuvent évoluer rapidement. Et cette évolution à un impact sur les souches vaccinales et les virus de la grippe qui circulent.

D’après les études scientifiques, l’efficacité des vaccins par sous-type viral donne les estimations suivantes :

• Contre les virus influenza de type B, le vaccin offre une protection de 54% ;
• 33% de protection contre le virus A (H3N2) ;
• Et contre le virus A (H1N1), 61% de protection.

S’agissant de l’efficacité des vaccins pour les personnes de plus de 60 ans, les chiffres montrent :

• Une efficacité de 63% pour les virus de type B ;
• Pour le virus A (H3N2) : 24% de protection ;
• Et pour le virus A (H1N1) : 62% d’efficacité.

En France, on estime que l’efficacité du vaccin antigrippal contre les décès est de 36%  (toutes causes confondues) chez les personnes de 65 ans et plus.

On estime également  que la couverture vaccinale touche en moyenne 63% des personnes âgées de 65 ans et qu’ainsi, plus de 2000 décès liés à la grippe sont évités.

Enfin, soulignons que la vaccination de la femme enceinte offre également une protection au nouveau-né, durant les premiers lois de sa vie.

Quand se faire vacciner contre la grippe ?

Comme nous l’avons vu, l’efficacité des vaccins est modérée et peut varier d’une année à l’autre. Malgré tout, la vaccination reste la meilleure protection contre cette maladie respiratoire, qui peut prendre des formes graves. 

S’agissant de la durée de l’efficacité du vaccin au fil des mois, et une éventuelle baisse de la protection vaccinale, des doutes subsistent, même si une deuxième injection n’est généralement pas recommandée au cours de la même saison. 

Par ailleurs, les dates de la campagne de vaccination sont fixées chaque année par le Ministère de la santé. Ces dates varient également selon les territoires français :

• En France métropolitaine, en Martinique, en Guyane et en Guadeloupe et plus généralement dans tous les pays de l’hémisphère nord : la campagne de vaccination débute en octobre. Le vaccin doit en effet être injecté au moins 2 semaines avant que les patients puissent rencontrer le virus. Cette probabilité est encore très faible en octobre, mais elle augmente ensuite, avec un pic épidémique généralement situé entre mi décembre et début janvier ;
• À la Réunion, la saison vaccinale débute généralement en Avril, selon le planning de l’Hémisphère Sud ;
• Et à Mayotte, la vaccination est calquée sur celle de l’hémisphère nord, mais débute un peu plus tôt en septembre, en raison du nombre de cas déjà observés à cette période selon les données épidémiologiques de ces dernières années. 

Composition : que contient le vaccin contre la grippe ?

Les vaccins contre la grippe sont cultivés à l’aide d’œufs de poule embryonnés, sans trace du virus de leucose aviaire. Ils ne contiennent aucun adjuvant c’est-à-dire, aucun autre médicament ou produit supplémentaire. 

La tolérance aux vaccins antigrippaux est généralement très bonne, même si la durée de la protection est assez courte. Des rappels sont donc nécessaires chaque année, indépendamment du fait des modifications virales.

Il existe par ailleurs 2 types de vaccins :

1. Les vaccins injectables et inactivés sont soit composés d’un virion fragmenté, ou alors d’un antigène de surface du virus grippal. Le vaccin inactivé ne contient pas de virus vivant ;
2. Et le vaccin vivant atténué : ce type de vaccin est constitué d’un virus vivant.

En France, les vaccins inactivés sont les seuls vaccins utilisés. Pendant de nombreuses années, la composition du vaccin contre la grippe comprenait 3 souches de virus : 

1. Une souche de sous-type A (H1N1) ;
2. Une souche de sous-type A (H3N2) ;
3. Et une 3ème souche, de sous-type B.

Aujourd’hui, les vaccins sont constitués d’une souche de type B supplémentaire, afin d’offrir une meilleure protection face à aux modifications du virus de la grippe.

Par ailleurs, le choix des souches vaccinales est déterminé tous les ans par l’Organisation Mondiale de la Santé, d’après les données épidémiologiques, pour l’année suivante :

1. Pour l’hémisphère nord, les souches vaccinales de l’année suivante sont décidées en février ou en mars, d’après les données de l’épidémie passée ;
2. Pour l’hémisphère sud : le choix des des souches est décidé en septembre-octobre, en vue de la prochaine saison de grippe.

Dernièrement, c’est l’Agence européenne du médicament (EMA) qui valide les souches vaccinales de chaque hémisphère.

Combien coûte le vaccin contre la grippe ? Faut-il une ordonnance ?

Tous les vaccins (Fluarix Tetra, Vaxigrip Tetra, Influvac Tetra et Efluelda) sont remboursés par l’Assurance maladie pour les personnes à risque. 

Les personnes concernées n’ont pas besoin d’ordonnance du médecin généraliste, puisqu’ils reçoivent directement une invitation et un bon de prise en charge vaccinale, afin de retirer gratuitement le vaccin dans une pharmacie.

En revanche, les personnes de moins de 18 ans doivent être en possession d’une ordonnance médicale au préalable, même si le vaccin est ensuite remboursé par la Sécurité sociale. 

Pour tous les autres assurés, le vaccin n’est pas remboursé par l’Assurance maladie. Le prix des vaccins oscillent entre 6 et 12 euros selon les pharmacies.

Quelles sont les contre-indications au vaccin contre la grippe ?

Généralement, la tolérance au vaccin est très bonne. Les principales contre-indications concernent les situations suivantes :

• En cas d’hypersensibilité à l’une des substances actives du vaccin ;
• En cas d’hypersensibilité à l’un des excipients, aux protéines de poulet, aux oeufs ;
• Ou encore en cas de présence dans l’organisme de certaines substances à l’état de traces, comme les antibiotiques.

Quels sont les effets secondaires du vaccin contre la grippe ?

De nombreuses études ont évalué les effets indésirables du vaccin contre la grippe, chez les adultes et chez les enfants. Ils comprennent :

• Dans 50 à 60% des cas, une douleur au niveau du site de l’injection ;
• Un état de somnolence : les patients se demandent souvent si le vaccin contre la grippe fatigue ; cet état de somnolence concerne 20 à 40% des vaccinés ;
• Une irritabilité dans 20 à 50% des cas ;
• Une perte d’appétit pour 15 à 40% des patients ;
• Parfois des maux de tête (céphalées) chez 31% des patients de plus de 60 ans et 16% chez les moins de 60 ans ;
• Des douleurs musculaires chez 30% des des patients de plus de 60 ans et 15% chez les personnes plus jeunes ;
• Ou encore une fièvre dépassant les 38 degrés, chez moins de 10% des vaccinés.

La survenue de réactions allergiques graves est par ailleurs extrêmement rare (moins d’un cas sur un million de doses vaccinales).

Don du sang et vaccin contre grippe

Le don du sang est soumis à une réglementation stricte, d’après une directive européenne. Les critères de sélection des donneurs sont par ailleurs communs à tous les pays membres.

En France, cette directive européenne est appliquée sous la forme d’un arrêté ministériel. 

D’après les études et cette directive européenne, certaines vaccinations représentent une contre-indication au don du sang. S’agissant de la grippe, le don du sang est autorisé en l’absence d’exposition à l’agent infectieux. 

Lorsque la vaccination a lieu après l’exposition à un agent infectieux, il est nécessaire d’attendre 1 semaine pour donner son sang. 

Vaccin contre la grippe : les points essentiels

Afin de prévenir la contagion de la grippe, la vaccination contre le virus de la grippe est recommandée pour toutes les personnes de plus de 6 mois, qui ne présentent aucune contre-indication.

Pour les patients présentant des contre-indications, les médicaments antiviraux peuvent permettre de prévenir la grippe ou diminuer l’intensité et la durée des symptômes. 

Par ailleurs, toutes les personnes de 16 ans et plus, présentant un risque de complication au virus de la grippe, peuvent retirer leur vaccin antigrippal directement à la pharmacie.

Il est simplement nécessaire de présenter son bon de prise en charge (communiqué par l’Assurance maladie) et sa carte vitale.

De plus, la vaccination peut être réalisée par le médecin généraliste, la sage-femme, l’infirmier et le pharmacien. En cas d’allergies à l’un des composants du vaccin ou à une vaccination antérieure, il est cependant nécessaire de consulter un médecin.

Dernièrement, pour les personnes de moins de 16 ans, une prescription médicale est nécessaire avant la vaccination.

Pour davantage d’informations, rendez-vous sur Feeli lors d’une consultation en ligne avec un médecin généraliste.