Combien de jours d’arrêt pour une tendinite ?
Gênante, voire invalidante, la tendinite nécessite nécessite parfois une mise au repos : combien de temps d’arrêt alors pour une tendinite ?
En cas de mouvement, et même au repos, les tendons sont douloureux et parfois gonflés.
Le traitement de première intention consiste à se reposer et appliquer de la chaleur ou du froid sur la zone douloureuse (lire aussi, comment soigner une tendinite).
En cas de besoin, la prise d’anti-inflammatoires peut être nécessaire. Si des douleurs musculaires persistent, nous vous conseillons d’en discuter avec un médecin généraliste en ligne.
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- Combien de temps d’arrêt pour une tendinite ?
- Combien de temps d’arrêt : les causes de la tendinite
- Qu’est-ce qu’une tendinite de la coiffe des rotateurs ?
- Tendinite, tendinose : rôle du tendon, temps d’arrêt
- Combien de temps d’arrêt selon les différentes tendinites ?
- Comment soulager une tendinite et combien de jours d’arrêt ?
- Combien de temps d’arrêt pour une tendinite : les points essentiels
Combien de temps d’arrêt pour une tendinite ?
Il n’est pas toujours nécessaire d’être arrêté en cas de tendinite ; tout dépend de la sévérité des symptômes.
En cas de symptômes sévères, il est conseillé de prendre du repos pendant une durée de 7 à 10 jours, période pendant laquelle la personne peut appliquer du froid ou du chaud sur le tendon douloureux.
Il est également possible de prendre des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) pour soulager la douleur.
Selon l’évaluation du médecin, une période d’arrêt peut être nécessaire, notamment pour les personnes ayant une profession physique, ou pour les sportifs de haut niveau.
Malgré tout, l’immobilisation complète n’est jamais conseillée ; en effet, cela peut retarder la cicatrisation et la guérison.
Donc, même pendant la période de repos, il est conseillé de continuer à bouger, afin que les tendons cicatrisent, plutôt que de rester allongé.
En revanche, les mouvements qui étirent, forcent ou brusquent les tendons doivent être évités, pour ne pas augmenter la déchirure ou les lésions.
C’est pourquoi certaines personnes ont besoin de réduire leur activité physique pendant une courte période.
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Combien de temps d’arrêt : les causes de la tendinite
La cause de la tendinite n’est pas clairement connue.
Elle survient souvent à un âge avancé ou intermédiaire, quand les tendons vieillissent et se fragilisent : on par de dégénérescence, lorsque les tendons sont disposés naturellement à l’inflammation et aux lésions.
Aujourd’hui, les médecins préfèrent parler de tendinopathie pour décrire cette fragilisation du tendon, plutôt que de tendinite. Les tendons peuvent par ailleurs se déchirer progressivement ou soudainement.
Cela peut notamment se produire chez des sportifs de haut niveau ou des personnes pratiquant une activité physique intense ou qui exécutent des travaux pénibles et répétitifs.
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Les facteurs déclencheurs de la tendinite
Ces personnes sont d’ailleurs plus susceptibles de contracter une tendinite de la coiffe des rotateurs (tendinite de l’épaule).
Plusieurs facteurs déclencheurs de la tendinite ont pu être observés :
- Un stress mécanique ;
- L’âge ;
- Une surcharge répétitive ;
- Des produits chimiques toxiques ;
- Une prédisposition génétique ;
- Ou certaines comorbidités (présence de pathologies sous-jacentes chez une personne).
D’après les médecins, la tendinite serait le résultat d’une mauvaise cicatrisation des lésions des tendons.
En premier lieu, un tendon subit un traumatisme, lié à un stress mécanique ou une blessure initiale.
Souvent, cela résulte d’un stress répétitif, d’une surcharge aiguë ou d’une irritation chimique ou médicamenteuse. Les fluoroquinolones seraient par exemple impliqués dans la mort des ténocytes.
Ensuite, la deuxième étape est caractérisée par l’échec de la cicatrisation du tendon. Les anti-inflammatoires pourraient par ailleurs soulager la douleur à court terme mais augmenteraient le risque de contracter une pathologie supplémentaire.
Les médecins peuvent également observer chez leurs patients une inflammation neurogène, responsable d’une douleur aiguë.
Les facteurs de risque de la tendinopathie
Certains antibiotiques, comme les fluoroquinolones, peuvent par ailleurs augmenter le risque de tendinopathie (affaiblissement du tendon) et dans les cas les plus graves, de rupture du tendon.
D’autres maladies peuvent également accroître le risque de ténosynovite (inflammation de la gaine du tendon) :
- Une sclérodermie : une maladie chronique dont les symptômes comprennent une fibrose diffuse, des anomalies vasculaires des articulations, de la peau et des viscères (principalement les reins, les poumons, le cœur, les voies digestives basses, œsophage) ;
- Une polyarthrite rhumatoïde : une maladie rhumatismale (ou maladie articulaire inflammatoire) ;
- Le diabète ;
- La goutte ;
- L’arthrite réactionnelle (“syndrome de Reiter”).
Enfin, principalement chez la femme, en cas de gonorrhée, la bactérie à l’origine de cette IST peut aussi provoquer une ténosynovite.
Les tissus généralement touchés se retrouvent aux épaules, aux poignets, aux doigts, aux hanches, aux pieds et aux chevilles.
Qu’est-ce qu’une tendinite de la coiffe des rotateurs ?
Une tendinite peut se manifester dans les tendons des muscles, permettant de tourner, de bouger et de maintenir l’épaule en place (coiffe des rotateurs).
La douleur de l’épaule est donc principalement causée par une tendinite de la coiffe des rotateurs.
Elle provoque une douleur lors de l’habillage ou lorsque le bras est levé, particulièrement entre 40° et 120°. Les personnes ressentent également une douleur pendant la nuit, lorsqu’elles sont allongées sur l’un des bras concerné par la tendinite.
Par ailleurs, les symptômes de la tendinite de la coiffe des rotateurs peuvent se manifester brutalement et être sévères ; particulièrement après une activité physique intense.
Parfois la tendinite de la coiffe des rotateurs se développe plus lentement, et les symptômes peuvent être plus légers.
Le diagnostic peut être mis en lumière par des radiographies à la recherche d’un dépôt de calcium dans les tendons.
Une imagerie par résonance magnétique (IRM) et une échographie peuvent également être utiles pour confirmer le diagnostic de la tendinite sans déchirure totale du tendon.
Dans certains cas, apprendre des exercices pour travailler l’amplitude d’un mouvement peut être utile avec l’aide d’un kiné.
La prise d’anti-inflammatoires et une injection de corticoïdes s’avèrent parfois efficaces pour soulager la douleur. Il est néanmoins très rare d’avoir recours à la chirurgie.
Tendinite, tendinose : rôle du tendon, temps d’arrêt
Un tendon est un cordon fibreux constitué d’un tissu résistant, la plupart du temps enveloppé d’une gaine, reliant un muscle à un os.
La tendinopathie est donc un terme générique pour décrire les douleurs tendineuses, sans pour autant que l’on en connaisse la cause exacte ; les médecins évoquent souvent des déchirures, une dégénérescence chronique liée à l’âge ou une enthésite inflammatoire.
Historiquement, on parlait de tendinite pour faire référence à la douleur d’un tendon, associée à une diminution de sa capacité.
Par ailleurs, la tendinite implique qu’une lésion tendineuse s’accompagne d’une réaction inflammatoire, comme dans le cas de la spondylarthrite.
Or, d’après des études récentes et l’analyse des tendons sains et blessés (symptomatiques), il apparaît évident que les tendons endommagés semblent être dans un état de dégénérescence avec peu ou aucun signe d’inflammation.
C’est pourquoi, les médecins préfèrent parler aujourd’hui de tendinose pour décrire ce processus.
Combien de temps d’arrêt selon les différentes tendinites ?
La tendinite peut toucher différentes parties du corps. Certains tendons sont par ailleurs particulièrement sensibles aux inflammations :
- Les tendons de la coiffe des rotateurs (tendons de l’épaule) : la douleur de l’épaule est principalement causée par l’inflammation de ces tendons ;
- Le tendon bicipital, situé au-dessus du biceps, dans la partie haute du bras : certaines personnes décrivent une douleur lorsque le coude est plié ou quand le bras est levé ou à l’envers ;
- Les tendons fléchisseurs qui rendent possible la flexion des doigts : en cas d’inflammation, ces tendons peuvent rester bloqués dans leur gaine ; cela entraîne une sensation de ressaut désagréable (doigt à ressaut) ;
- Les deux tendons qui permettent de plier et d’étendre le pouce : lorsqu’ils sont inflammés, les médecins parlent de maladie de De Quervain ;
- Le tendon d’Achille (au niveau du talon) : on parle de tendinite du tendon d’Achille, lorsque l’arrière du talon est douloureux ;
- Un tendon poplité : la douleur survient lorsqu’un tendon passe sur le côté du genou, entraînant une douleur au niveau de la partie externe du genou ;
- Et les tendons localisés près de la hanche (trochanter).
Comment soulager une tendinite et combien de jours d’arrêt ?
Les traitements de la tendinite comprennent principalement :
- La mise au repos ;
- La cryothérapie (thérapie par le froid) ou ou thermothérapie (thérapie par la chaleur);
- Des exercices à apprendre avec un kinésithérapeute ou un ergothérapeute, afin de rééduquer le tendon ;
- La prise d’anti-inflammatoires non stéroïdiens (aspirine, ibuprofène).
Le traitement de première intention de la tendinite, comme d’autres troubles musculaires et squelettiques, est donc conservateur.
Le tendon douloureux doit être épargné un maximum, par une mise au repos, en même temps que des soins lui sont apportés (cryothérapie, thermothérapie, exercices de relaxation (voir, mal de dos : que faire).
Ces traitements ont pour objectifs la bonne cicatrisation du tendon et sa guérison complète.
Même si l’emploi des anti-inflammatoires (AINS) fait encore débat dans certaines communautés scientifiques, ils peuvent réduire et soulager la douleur.
Leur utilisation doit être contrôlée par un médecin, car certaines études montrent des dommages associés aux AINS.
Les traitements de derniers recours concernent :
- Les injections de corticoïdes : ils peuvent réduire la douleur à court terme ;
- Une intervention chirurgicale visant à libérer le tendon de sa gaine par exemple, ou lorsque la tendinite s’accompagne d’une fracture.
Généralement, les patients souffrant de tendinites de surmenage guérissent complètement entre 3 et 6 mois.
Combien de temps d’arrêt pour une tendinite : les points essentiels
Il est important lors de la prise en charge médicale que le médecin généraliste (ou un autre professionnel de la santé) apporte les clés de compréhension nécessaires à son patient, afin d’identifier l’activité ou le mouvement responsable de la tendinite.
Le choix de la thérapie et la prise de médicaments doivent également faire l’évaluation d’un médecin ; tous les patients ne répondent pas de la même manières aux thérapies.
Par ailleurs, il est nécessaire de s’échauffer avant un exercice, même lorsque la condition s’améliore.
Au travail, les patients doivent éviter au maximum les mouvements répétitifs et ne doivent pas rester immobilisés ; il est en effet important de continuer à bouger régulièrement toute la journée.
Des exercices de renforcement musculaire et l’amélioration de la condition physique peuvent également favoriser la prévention de la tendinite.
Dernièrement, soulignons le fait que la tendinite peut avoir de nombreuses causes et traitements.
La prise en charge de la tendinite peut donc faire appel à une équipe pluridisciplinaire (médecin généraliste, infirmier, kinésithérapeute, ergothérapeute). L’objectif principal du traitement est de réduire la cause à l’origine de la tendinite.
Peu importe le traitement, lorsque la cause primaire n’est pas traitée, le risque de rechute des symptômes est très fréquent.
Dans tous les cas, la tendinite récidive souvent, même avec une variété de traitements. Si vous souffrez de tendinites récurrentes, il peut être intéressant de consulter un médecin lors d’une consultation en ligne.
Il cherchera à identifier la cause primaire de la tendinite et pourra mettre en place un traitement spécifique selon chaque personne. Un examen médical est parfois nécessaire en cabinet ou en clinique.$
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