Comment faire passer une migraine ?
Comment faire passer une migraine et soulager les symptômes ? Cette interrogation fréquente concernerait 20% de la population, avec trois plus de femmes concernées que les hommes (lire également qu’est-ce que l’aura de la migraine).
Il s’agit donc d’une enjeu de santé majeur, puisque l’OMS a récemment classé la migraine parmi les 20 maladies ayant le plus fort impact sociétal chez les patients.
Restez avec nous : l’équipe médicale vous donne 5 conseils pour faire passer une migraine. En cas de besoin, des médecins sont disponibles sur la plateforme.
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- Comment faire passer une migraine ?
- Comment faire passer une migraine ophtalmique ?
- Menstruation, grossesse, ménopause : comment soulager les maux de tête ?
Comment faire passer une migraine ?
Notre premier conseil pour prévenir ou soulager une migraine concerne le repos ou le sommeil, généralement associé à la prise d’un médicament (lire aussi mal de tête qui ne passe pas avec du paracétamol).
1 – Comment faire passer une migraine : se reposer et prendre un médicament
Cela peut paraître bête, et pourtant, c’est le premier conseil à adopter lorsqu’on sent une migraine venir (la fameuse “aura de la migraine”) ou lorsque les maux de tête sont déjà présents : chercher un endroit calme ou se reposer et s’allonger.
En effet, comme nous l’avons vu plus haut, la migraine provoque généralement des douleurs en lien avec l’environnement extérieur : bruits, lumières, mais aussi en cas d’activité intense ou physique. Parfois, c’est simplement le fait d’être surmené, un manque de repos, ou une combinaison de facteurs déclencheurs.
Dans tous les cas, le sommeil permet la régulation hormonale et est souvent très bénéfique pour soulager les migraines. Il peut également être conseillé de prendre un médicament de la classe des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), comme l’aspirine ou l’ibuprofène.
2 – Faire du sport pour prévenir les migraines
Une étude publiée dans l’American Academy of Neurology (AAN) a en effet démontré les effets bénéfiques du sport dans l’amélioration de la migraine, mais aussi dans sa prévention.
Dans cette étude, les médecins ont pu observer que 2/3 des personnes migraineuses ne pratiquaient pas suffisamment d’activité physique. À l’inverse, cette étude a révélé que les patients pratiquant 2h30 de sport par semaine étaient moins sujets aux migraines que les autres.
En effet, il a été démontré que le sport favorise la synthétisation des endorphines, des hormones propices au bien-être et à la détente. Le sport permet donc d’éviter le stress, l’anxiété, mais aussi de mieux dormir et donc d’éviter la fatigue.
En résumé, faire du sport aide à prévenir les maux de tête indirectement, en évitant certains facteurs déclencheurs.
3 – Comment faire passer une migraine : l’impact du mode de vie
Nous avons parlé de l’effet bénéfique du sport dans la prévention des migraines, en permettant de réduire le stress, l’anxiété et le manque de sommeil. Plus globalement, le mode de vie peut avoir un impact dans la survenue des crises de migraine.
Plusieurs facteurs liés au mode de vie sont peuvent donc aider à réduire la fréquence des crises :
- Prendre des repas réguliers et éviter de sauter un repas ;
- Boire beaucoup d’eau ;
- Dormir régulièrement et suffisamment ;
- Éviter le stress au maximum ;
- Ne pas consommer de caféine ou de boissons alcoolisées ;
- Pratiquer une activité sportive régulière ;
- Perdre du poids en cas de surpoids ou d’obésité.
4ème conseil : identifier et éviter les facteurs déclencheurs des migraines !
4 – Identifier et éviter au maximum les facteurs déclencheurs des migraines (aura)
Généralement, une personne migraineuse sait avec le temps identifier l’aura de la migraine : il s’agit des symptômes intervenant avant la migraine. Ils peuvent être légers à modérés. Ces symptômes peuvent être déclenchés par de nombreux facteurs, même si tous les cas sont particuliers.
Seul ou avec l’aide d’un médecin, un patient peut donc chercher à identifier les éléments spécifiques déclencheurs de ses maux de tête. Ces éléments déclencheurs comprennent :
- Un manque de sommeil ou l’insomnie ;
- Le stress, l’anxiété ;
- Les changements de temps (pression barométrique) ;
- La période menstruelle ou lors de la grossesse ;
- Certains aliments : des fromages affinés, les fèves, le soja, le poisson séché ou fumé, les saucisses sèches, certaines noix, les aliments épicés, la caféine, le vin rouge ;
- Le tabac ;
- La faim lorsque les repas sont sautés ;
- Les nitrates : particulièrement dans les hot-dogs ou les viandes froides ;
- L’activité physique : elle peut parfois favoriser une migraine ou l’aggraver ;
- La lumière, les clignotants ou encore le bruit…
En résumé, la manière dont sont gérés ces facteurs déclencheurs permet de prévenir les migraines ou de les soulager
5 – Pratiquer des techniques de relaxation
De nombreux médecins recommandent également l’emploi de techniques de relaxation dans le traitement des migraines.
Apprendre la relaxation, la gestion du stress ou le biofeedback offre de bons résultats pour mieux contrôler les crises de migraine, particulièrement lorsque le stress est à l’origine des migraines, ou lorsque les migraineux prennent trop de médicaments.
Des techniques de relaxation peuvent également permettre de modifier l’activité des ondes cérébrales et soulager la tension musculaire. Le yoga est par exemple une activité bénéfique dans la réduction et l’intensité des migraines. La pratique du yoga associe notamment la médication et la relaxation, à l’aide de poses physiques et de respirations profondes, qui permettent d’étirer et de renforcer les muscles.
Comment faire passer une migraine ophtalmique
La migraine ophtalmique concerne 20% des cas de migraines en France. Elles sont donc très fréquentes. Avant l’apparition des maux de tête, la migraine ophtalmique provoque des troubles de la vision :
- Flashs ;
- Scintillements ;
- Points noirs dans les yeux ;
- Vision déformée.
Mais les symptômes précédant la migraine ophtalmique peuvent aussi être fonctionnels :
- Engourdissement d’un bras ;
- Difficulté du langage ;
- Une perte d’équilibre ;
- Une grande fatigue.
Ces symptômes sont généralement très impressionnants et peuvent même suggérer un accident vasculaire cérébral (AVC) quand ils se produisent la première fois chez la personne.
Ce sentiment est provoqué par la vasoconstriction des vaisseaux sanguins du cerveau. Généralement, ces symptômes visuels durent entre 10 et 60 minutes.
C’est seulement après que survient la crise de migraine, caractérisée par des douleurs pulsatiles dans un coin de la tête et parfois accompagnée de nausées ou de vomissements. Une sensibilité à la lumière et au bruit peut également être remarquée.
S’agissant du traitement, les migraines ophtalmiques ne se soignent pas exactement comme les migraines traditionnelles. Lors de la phase des symptômes précédant la migraine (troubles de la vision, notamment), le traitement repose sur les anti-inflammatoires.
Les anti-inflammatoires ont un effet bénéfique sur ces symptômes visuels, mais il faut compter une vingtaine de minutes pour qu’ils fassent effet. Dernièrement, des triptans (par voie orale, en spray nasal, ou par injection) peuvent être utilisés dans le traitement des migraines aiguës.
Menstruation, grossesse, ménopause : comment soulager les maux de tête ?
Les œstrogènes, principales hormones féminines, semblent avoir un impact sur l’apparition des crises de migraines ; cela expliquerait le fait que les femmes sont davantage touchées que les hommes.
De fait, les migraines semblent se déclencher lorsque le taux d’œstrogène fluctue ou augmente. Lors de la puberté, chez les jeunes filles et sous l’effet de l’augmentation des taux d’œstrogènes, les migraines sont par exemple plus fréquentes que chez les garçons.
Certaines femmes ont également des migraines pendant leurs règles, ou juste avant. La grossesse est également une période propice aux migraines, particulièrement après la naissance, lorsque le taux d’œstrogènes chute rapidement.
La préménopause, caractérisée par des taux d’œstrogènes variables, est aussi une période où les migraines sont particulièrement difficiles à contrôler. Les contraceptifs oraux et les thérapies hormonales peuvent en outre aggraver les migraines et augmentent le risque d’AVC.
Dans tous les cas, le traitement des migraines liées aux hormones reste le même que le traitement des migraines classiques (anti-inflammatoires, paracétamol, triptans…). Le médecin généraliste pourra également évaluer l’intérêt de changer de moyen de contraception.
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