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Quelle différence entre le squirt et l’éjaculation féminine ?

Le « squirt » (en anglais squirting signifie « jaillissement ») suscite de nombreuses interrogations et curiosités, tant chez les médecins que le grand public. Bien que souvent confondu avec l’éjaculation féminine, le squirt se distingue par l’expulsion d’un liquide clair en grande quantité. 

On fait le point avec l’équipe médicale de Feeli, et notamment les techniques qui pourraient favoriser le squirting !

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  1. Qu’est-ce que le squirt ?
  2. Le liquide émis pendant le squirt est-il de l’urine ?
  3. Les mécanismes psychologiques derrière le squirting
  4. Le débat autour de l’existence du squirt
  5. Comment pratiquer le squirting ?
  6. Ce qu’il faut retenir sur le squirt

Qu’est-ce que le squirt ?

Le squirt, ou jaillissement, est un mécanisme physiologique de libération d’un liquide clair chez certaines femmes lors de la stimulation sexuelle, généralement au moment de l’orgasme. 

Néanmoins, ce phénomène est considéré comme distinct de l’éjaculation féminine, qui se manifeste par un fluide plus visqueux produit par les glandes de Skene (ou glandes para-urétrales), l’équivalent de la prostate chez les femmes. En effet, l’éjaculation se caractérise par un fluide blanchâtre et épais, libéré en petite quantité. À l’inverse, le squirt implique généralement une grande quantité de liquide

De plus, ce fluide important provient principalement de la vessie et contient des composants similaires à l’urine. Il ne s’agit pas pour autant d’incontinence urinaire, même si les études montrent que le liquide expulsé lors du squirt inclut de l’urée et de la créatinine. Des traces de PSA (prostate-specific antigen) suggèrent toutefois une implication partielle des glandes de Skene.

Ces résultats ont pu être obtenus lors d’une expérience utilisant un colorant dans la vessie d’un groupe de femmes. Cela a permis de mettre en lumière l’origine vésicale de ce fluide lors du plaisir sexuel, renforçant ainsi la distinction scientifique entre l’éjaculation et le squirt.

Pour davantage d’informations sur le plaisir félinin, vous pouvez consulter un(e) sexologue ou un médecin généraliste sur Feeli.

Le liquide émis pendant le squirt est-il de l’urine ?

Le Dr Samuel Salama et ses collègues, dans une étude intitulée Nature and origin of  « squirting » in female sexuality, ont montré que la composition du fluide libéré pendant le « squirt » est comparable à de l’urine. 

Bien qu’il contienne quelques traces de PSA, les chercheurs ont observé que la vessie des femmes se vidait systématiquement lors du squirt. Cela valide l’idée qu’il s’agit d’urine expulsée à nouveau.

Pour être plus précis, la faible concentration en créatinine et en urée présente lors du squirt diffère du fluide éjaculatoire, qui contient davantage de composants comme le fructose et le glucose. La texture de l’éjaculation chez la femme est donc plus visqueuse. 

En conclusion, le squirt est bien à différencier de l’éjaculation féminine, tant en termes de composition que de provenance.

Les mécanismes psychologiques derrière le squirting

L’origine du squirt est étroitement liée à la réaction physiologique de la vessie et aux réponses corporelles lors de l’excitation sexuelle. Plusieurs études à ce sujet suggèrent que l’excitation sexuelle, et plus particulièrement la stimulation du point G, pourrait déclencher le squirt

En effet, les chercheurs ont remarqué une accumulation de fluide dans la vessie, similaire à celle observée avant la miction. Ce fluide est ensuite expulsé par l’urètre lors du squirt, en réponse à des contractions musculaires ou à une pression.

Par ailleurs, le point G semble jouer un rôle clé dans la manifestation du squirt. Cette zone hautement sensible est située à quelques centimètres de l’entrée du vagin et possède de nombreuses terminaisons nerveuses. Sa stimulation intense est non seulement susceptible d’augmenter l’excitation, mais aussi d’entraîner la sensation de remplissage rapide de la vessie

Pour autant, ce mécanisme physiologique peut intervenir avec ou sans orgasme, ce qui complique sa compréhension. Certaines femmes rapportent en effet un squirt sans atteindre l’orgasme. Cela confirme l’hypothèse selon laquelle la libération de ce fluide n’est pas toujours liée au pic de plaisir sexuel.

D’ailleurs, chez certaines femmes, la vessie se remplit anormalement en raison de la l’excitation sexuelle, entraînant le squirt lors d’une contraction musculaire volontaire ou involontaire. Les études suggèrent que ce phénomène semble être une réponse unique au stimulus sexuel. De plus, des variations individuelles dans la réponse physiologique et l’anatomie sont susceptibles de l’influencer. 

Certaines recherches ont par ailleurs souligné que les expériences varient entre les personnes, signe que le squirt est un processus complexe et non universel. De nombreux facteurs physiques, physiologiques et émotionnels sont susceptibles de l’influencer.

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Le débat autour de l’existence du squirt

Le débat autour de l’existence du squirt reste un sujet de controverse parmi les médecins, les chercheurs et les scientifiques. Bien que son mécanisme soit reconnu et étudié, il suscite des opinions variées, en particulier quant à sa composition et son origine.

Une partie des scientifiques postule que le squirt pourrait être mal interprété ou sous-diagnostiqué, notamment en raison d’un manque de connaissances approfondies sur la complexité de la physiologie féminine. 

De plus, il comporte de nombreuses similitudes avec l’acte de miction (le fait d’uriner). D’autres chercheurs se sont concentrés sur la question de l’origine du squirt. Certains affirment qu’il proviendrait de la vessie, avec une composition comprenant de l’urine diluée.

D’autres défendent l’idée d’une composition spécifique, de type prostatique. Les glandes de Skene seraient en effet susceptibles d’éjecter des sécrétions proches du liquide séminal

Enfin, toutes les femmes ne rapportent pas la même expérience, ce qui ajoute une couche de complexité. Par exemple, certaines femmes évoquent un squirt lors d’une excitation intense, sans systématiquement atteindre l’orgasme.

Cela renforce l’idée d’une variation significative des expériences personnelles et des réponses physiologiques. Ce postulat est appuyé par de nombreuses études cliniques, qui suggèrent aussi l’influence des facteurs psychologiques, relationnels et hormonaux.

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Comment pratiquer le squirting ?

L’expérience du squirting peut varier d’une femme à l’autre. Cela dit, c’est un sujet souvent abordé dans les discussions autour de l’exploration de la sexualité féminine. La plupart des études montrent que certaines techniques de stimulation et de relâchement corporel peuvent favoriser le squirt. 

Techniques de stimulation pour pratiquer le squirt

Voici 4 techniques recommandées par les sexologues pour pratiquer le squirt : 

  1. Stimulation du point G : Selon les sexologues, le point G joue un rôle majeur dans la possibilité de pratiquer le squirt. Il s’agit de la zone située le long de la paroi antérieure du vagin (côté ventre), à quelques centimètres de l’entrée. Des mouvements à la fois doux et fermes sur cette zone, en exerçant une pression en forme de « viens ici » avec un ou deux doigts, sont généralement conseillés. Afin d’accentuer le plaisir et relâcher les muscles pelviens, cette stimulation peut être accompagnée de massages plus larges sur les zones érogènes ;
  2. Relâchement corporel : Dans la mesure du possible, le muscle pubo-coccygien (ou muscle élévateur de l’anus) et les muscles environnants doivent être détendus. Des exercices de respiration profonde et un environnement apaisant peuvent favoriser cet état. La détente émotionnelle joue un rôle important, car le stress ou la volonté de tout contrôler peuvent inhiber cette réaction. Souvent, la sensation de besoin d’uriner juste avant le squirt est un obstacle, car certaines femmes se retiennent inconsciemment ;
  3. Utilisation de sextoys et de stimulations manuelles variées : Certains sextoys sont spécialement conçus pour stimuler le point G grâce à une courbure qui favorise l’accès à cette zone. Ils peuvent augmenter l’intensité de la pression sur le point G. La possibilité de varier la vitesse et la pression de la stimulation peut également favoriser le squirt ;
  4. L’importance de la communication et de l’exploration en couple : Le partenaire peut également faciliter le squirt. La communication doit néanmoins être ouverte. La compréhension des préférences et des limites de chacun est essentielle pour favoriser un environnement favorable au plaisir sexuel. Pour amplifier la réponse sexuelle, le partenaire peut, par exemple, stimuler le clitoris en même temps que le point G.

Facteurs influençant le succès du squirt

Il est important de souligner le fait que toutes les personnes ne réagissent pas de la même manière. De nombreux facteurs biologiques, hormonaux et émotionnels peuvent en effet influencer le squirt.

Par exemple, une femme peut expérimenter cette sensation de façon imprévisible ou même accidentelle. Le niveau de stimulation est également susceptible d’influencer la survenue du squirt. Chez d’autres, l’expérience ne sera pas vécue de la même manière. 

Certaines études médicales soulignent que le squirt peut être vécu comme une expérience unique. En effet, il n’est pas nécessairement associé à l’orgasme. La structure physiologique de chaque femme pourrait également expliquer des variations dans le lien entre le point G et l’expulsion de liquide.

Ce qu’il faut retenir sur le squirt

L’origine du « squirt » reste un sujet complexe, même si des études récentes ont clarifié la nature et la provenance du liquide émis. Il reste néanmoins plusieurs zones d’ombre. la variabilité des réponses physiologiques individuelles suggère l’implication de facteurs relationnels, émotionnels et hormonaux. Cela participe aussi à complexifier le phénomène du « squirt ».

Pour davantage d’informations sur la sexualité féminine, des médecins et spécialistes de Feeli sont disponibles en consultation en ligne 24/7.

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