Quel est le meilleur anti-inflammatoire pour soulager une sciatique ?
Publié le 7 avril 2023 Mis à jour le par Tristan Chevrier
Le traitement de première intention de la douleur sciatique fait généralement appel au paracétamol, sauf en cas d’inflammation ou de douleur sévère. Dans ce cas, les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) peuvent être utiles. Mais quel est le meilleur anti-inflammatoire pour soulager une sciatique ?
Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) sont des médicaments antalgiques non opioïdes, c’est-à-dire qu’ils soulagent la douleur, mais peuvent également permettre de réduire une inflammation.
Les AINS (aspirine, ibuprofène, kétoprofène, naproxène, coxibs) sont utiles dans le cadre du traitement de la sciatique lorsque la douleur lombaire s’accompagne d’une inflammation.
Ils présentent cependant des effets secondaires ou des contre-indications. L’avis d’un médecin est donc fortement conseillé avec leur utilisation.
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- Quel est le meilleur anti-inflammatoire pour soulager la sciatique ?
- Approche pluridisciplinaire de la sciatique : au-delà des anti-inflammatoires
Quel est le meilleur anti-inflammatoire pour soulager la sciatique ?
La sciatique est une douleur intense qui affecte le bas du dos et la jambe. Cette douleur est généralement causée par une inflammation du nerf sciatique, qui peut être le résultat :
- D’une compression ou d’une irritation du nerf sciatique ;
- D’une hernie discale ;
- Ou encore d’une sténose lombaire.
Bien que le paracétamol soit utilisé en première intention pour soulager la douleur de la sciatique, les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) sont intéressants lorsque la douleur s’accompagne d’une inflammation.
Les AINS (aspirine, ibuprofène, kétoprofène, naproxène, coxibs) agissent en bloquant la production de prostaglandines, des substances produites par l’organisme à l’origine de la sensation de douleur.
L’ibuprofène est l’AINS le plus souvent utilisé pour traiter la douleur et l’inflammation liées à la sciatique. Le kétoprofène et le naproxène sont également couramment prescrits par les médecins.
Les AINS sont disponibles en vente libre ou sur ordonnance et sont généralement pris sous forme de comprimés ou gélules.
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Les coxibs : efficaces mais attention aux effets secondaires graves
Les coxibs, un autre groupe d’AINS, sont également efficaces pour traiter la douleur et l’inflammation associées à la sciatique.
Cependant, ils peuvent causer des effets secondaires graves, notamment des accidents vasculaires cérébraux et des problèmes cardiaques. Ils sont donc déconseillés pour les personnes atteintes de maladies cardiovasculaires.
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Les traitements non médicamenteux pour soulager la sciatique
En plus des médicaments, il existe également des traitements non médicamenteux qui peuvent aider à soulager la douleur et l’inflammation associées à la sciatique. Les traitements non médicamenteux comprennent :
- La thérapie physique (ou physiothérapie) ;
- La chiropractie ;
- L’acupuncture et le yoga.
Les options de traitement pour soulager la douleur et l’inflammation de la sciatique sont donc nombreuses. Mais de manière générale, l’avis d’un médecin généraliste est conseillé dans le traitement de la sciatique.
Approche pluridisciplinaire de la sciatique : au-delà des anti-inflammatoires
D’après les études, les AINS peuvent soulager la douleur radiculaire (ou douleur « irradiée ») à court terme, mais les preuves de leur efficacité à long terme sont faibles et de qualité limitée. Ils doivent donc être utilisés sous avis médical et de préférence pour des courtes durées. De plus, il est essentiel de prendre en compte certaines contre-indications (insuffisance rénale, ulcère, grossesse, âge).
Pour le traitement de la sciatique, les recommandations françaises et internationales insistent sur l’importance d’une prise en charge multimodale, plutôt que de compter uniquement sur les médicaments. Ces recommandations comprennent par exemple :
- Information du patient ;
- Exercices de rééducation ;
- Maintien d’une activité physique adaptée ;
- Recours aux interventions (infiltrations, chirurgie) si l’évolution l’exige.
Pour davantage d’informations ou mise en place en place d’un traitement adapté, consultez facilement un médecin lors d’une consultation en ligne.
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Sources :
