Publié le 11 mars 2025
Mis à jour le 27 mars 2025 par Tristan Chevrier

L’apparition d’un bouton sur le gland ou d’un bouton sur le pénis est une préoccupation courante chez de nombreux hommes. Ces manifestations cutanées, qu’il s’agisse de boutons rouges, blancs ou provoquant des démangeaisons, peuvent susciter des inquiétudes quant à leur origine ou signification. Elles peuvent être le signe de diverses affections, allant de conditions bénignes à des IST plus sévères.

1. Bouton sur le gland : définition
2. Quelles sont les causes d’un bouton sur le gland ?
3. Comment savoir si on a une infection du gland ?
4. Comment soigner un bouton sur le gland ?

Bouton sur le gland : définition

Une lésion décrite comme un « bouton sur le gland » désigne généralement de petites anomalies cutanées. Bien que leur apparence peut varier considérablement, on distingue plusieurs sortes de lésions : 

• Par exemple, des boutons de couleur rouge sur le gland peuvent évoquer une réaction allergique ou une inflammation aiguë ;
• Des lésions de couleur blanche (voir bouton blanc sur le gland) sont susceptibles d’indiquer une infection locale ou une accumaultation de kératine ;
• Un « bouton sur le gland qui gratte » suggère plutôt la présence d’une mycose ou d’une dermatite ;
• Tandis qu’un « petit bouton sur la peau du zizi » peut être le signe d’une pathologie plus spécifique.

Il est essentiel de consulter un professionnel de la santé si vous remarquez la présence de symptômes persistants, comme des boutons sur le pénis. Pour davantage de discrétion, la consultation en ligne sur Feeli vous met en relation avec un médecin en moins de 2 heures. 

En cas de besoin, des examens biologiques et, le cas échéant, une biopsie peuvent être effectués pour affiner le diagnostic. Qu’il s’agisse d’une affection bénigne, d’une IST ou d’une mycose, une prise en charge précoce est cruciale pour éviter des complications.

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Quelles sont les causes d’un bouton sur le gland ?

Un bouton sur le gland est la plupart du temps anodin, mais il peut aussi être le signe de nombreuses pathologies.

Infections sexuellement transmissibles (IST)

Les boutons observées peuvent être le signe d’une IST, d’une infection virale ou bactérienne, notamment lorsqu’ils s’accompagnent d’autres symptômes. Par exemple, la manifestation de boutons rouges peut être associée à des pathologies telles que la syphilis ou l’herpès génital. 

La balanite, une inflammation du gland du pénis d’origine infectieuse, inflammatoire ou allergique, peut également causer des boutons rouges. Néanmoins, les symptômes typiques incluent plutôt des taches rouges ou une rougeur diffuse. Dans tous les cas, un diagnostic est essentiel. 

Le diagnostic repose sur l’évaluation clinique d’un médecin généraliste, avec des examens complémentaires si nécessaire (prélèvements biologiques, tests sérologiques). Enfin, même si certains hommes s’inquiètent de la présence d’un bouton rouge sur le gland, il n’est généralement pas considéré comme un signe spécifique du VIH (sida). 

Infections fongiques et mycoses

Les infections fongiques sont une cause fréquente de l’apparition de boutons sur la zone génitale Une mycose du pénis entraîne souvent des lésions squameuses, accompagnées de démangeaisons et d’une desquamation locale. 

Le plus souvent, ces affections résultent d’un déséquilibre de la flore cutanée et peuvent être favorisées par plusieurs facteurs de risque : 

• Humidité ;
• Port de sous-vêtements serrés ;
• Hygiène inadéquate, etc.

En cas de doute, consultez facilement un médecin sans RDV avec Feeli, disponible à distance en moins de 2 heures.

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Irritations, allergies et autres causes non infectieuses

Enfin, des réactions allergiques, des irritations ou d’autres causes non infectieuses sont également susceptibles d’expliquer l’apparition d’un petit « bouton sur la peau du zizi » ou d’un « bouton sur le gland qui gratte ». En effet, ces lésions peuvent être causées par une dermatite de contact ou par une irritation due à un frottement excessif. 

Des produits de soins peuvent également agresser la flore intime et entraîner une réaction allergique. Ces causes inflammatoires se manifestent souvent par des démangeaisons et une rougeur localisée, sans signe d’infection. 

Enfin, les papules perlées du gland, également appelées couronne perlée, peuvent être aussi expliquer la présence de petits boutons sur le bord du postérieur de la couronne du gland. 

Indolores et inodores, ces petites papules mesurent moins de 3 mm et leur apparition est un phénomène naturel et normal. Pour des raisons esthétiques, elles peuvent néanmoins être traitées par laser. N’hésitez pas à réaliser une téléconsultation pour obtenir un diagnostic et un traitement adapté.

Comment savoir si on a une infection du gland ?

Un examen clinique réalisé par un médecin ou spécialiste tel que le dermatologue ou l’urologue est indispensable pour confirmer la pathologie. Cet examen peut inclure une inspection visuelle et une palpation, notamment pour évaluer précisément la forme, la taille, la couleur et la texture de l’éruption cutanée. 

En complément, des prélèvements peuvent être effectués pour rechercher d’éventuels agents pathogènes (viraux, bactériens ou fongiques) ou pour détecter des marqueurs d’une maladie sexuellement transmissible (MST). Dans certains cas, une biopsie peut également être recommandée, notamment lorsqu’un doute subsiste.

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Quand consulter un spécialiste ?

Il est conseillé de consulter un médecin en ligne ou un spécialiste dès lors que des signes d’alerte apparaissent. Par exemple :

• Persistance de la lésion au-delà de quelques semaines ;
• Présence de douleur ;
• Saignement ;
• Prurit intense ;
• Ulcération.

De plus, la présence de multiples boutons ou une évolution rapide nécessitent une prise en charge rapide pour exclure toute MST ou une autre pathologie grave. De manière générale, la consultation précoce permet d’initier rapidement un traitement adapté et d’éviter d’éventuelles complications.

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Comment soigner un bouton sur le gland ?

Le traitement des boutons sur le gland dépend de leur cause sous-jacente : 

• Infections sexuellement transmissibles : Le traitement est adapté en fonction de l’agent pathogène identifié. Par exemple, Mycoplasma genitalium peut être responsable d’urétrites ou de cervicites chez la femme. Il est traité par antibiothérapie, généralement de la doxycycline ou de l’azithromycine. Néanmoins, les traitements peuvent être adaptés en fonction des résistances locales aux antibiotiques ;
• Infections fongiques : Une mycose génitale, comme une candidose, nécessite généralement d’être traitée par des antifongiques oraux et/ou topiques ;
• Irritations et allergies : Des crèmes apaisantes ou des corticostéroïdes sont parfois prescrits, en fonction de la nature et de la sévérité des symptômes.

Suivi et prévention

En association avec les traitements, une hygiène intime appropriée est essentielle pour éviter les récidives ou les complications. Les médecins recommandent un lavage des parties génitales avec de l’eau et un savon doux. Les produits parfumés, souvent plus irritants, sont à éviter. Par ailleurs, il est conseillé de porter des sous-vêtements en matières naturelles, moins irritants pour la peau. Les toilettes trop fréquentes ou l’utilisation de produits agressifs pour le nettoyage du pénis sont des pratiques à bannir, car elles peuvent perturber la flore bactérienne naturelle. 

Enfin, il est important de réduire le risque de transmission lorsque la pathologie est sexuellement transmissible. L’utilisation correcte et régulière du préservatif reste un enjeu crucial pour diminuer le risque de transmission du VIH et autres MST.

En présence de symptômes persistants, douloureux ou suspects, consultez rapidement un médecin pour obtenir diagnostic précis. En conclusion, l’approche thérapeutique est toujours adaptée à la cause de l’éruption cutanée. Des mesures préventives efficaces et un suivi médical régulier permettent d’éviter les complications et d’assurer une prise en charge optimale.

Pour davantage d’informations, consultez facilement un sexologue en ligne sur Feeli.

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