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antalgique et anti-inflammatoire en même temps

Peut-on associer paracétamol et anti-inflammatoire ?

Publié le 10 mars 2023
Mis à jour le par Tristan Chevrier

Est-il dangereux de prendre un médicament antalgique en même temps qu’un anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS) ?

Les médicaments antalgiques (comme le paracétamol) et les AINS (ibuprofène, aspirine) font partie des médicaments les plus prescrits contre la douleur et la fièvre. Il est important de bien les utiliser, car ils ne sont pas sans risque et peuvent présenter des contre-indications. 

On fait le point avec l’équipe médicale de Feeli.

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  1. Antalgique et anti-inflammatoire en même temps : quand privilégier l’un ou l’autre ?
  2. Peut-on associer antalgie et anti-inflammatoire ?

Antalgique et anti-inflammatoire en même temps : quand privilégier l’un ou l’autre ?

Les antalgiques et les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) sont des médicaments qui agissent contre la douleur et la fièvre. Il est important de connaître leurs effets et leurs contre-indications. On fait le point avec les médecins de Feeli.

Quels sont les effets d’un anti-inflammatoire ?

Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) comprennent notamment l’ibuprofène, l’aspirine et le naproxène. 

Il sont utiles pour traiter une douleur légère à modérée, et contrairement aux antalgiques (paracétamol), ils peuvent permettre de réduire une inflammation, qui accompagne souvent une douleur et peut l’aggraver.

Une inflammation est généralement occasionnée lorsque le système immunitaire est fragilisé, déréglé, ou lorsqu’il subit une agression. Elle peut se manifester de différentes manières : 

  • Impression de chaleur ;
  • Rougeur ;
  • Douleur ;
  • œdème (gonflement).

La douleur et la chaleur (contrairement à la rougeur et au gonflement) peuvent donner la sensation de s’étendre et se diffuser autour de la zone douloureuse. 

Donc, un anti-inflammatoire non stéroïdien agit sur ces 4 facteurs (chaleur, rougeur, douleur, œdème), en réduisant ou en supprimant ces différents symptômes.

Un médicament antalgique n’aura en revanche aucun effet sur l’inflammation. Les anti-inflammatoires présentent donc l’intérêt d’avoir 2 propriétés spécifiques :

  1. Une propriété antalgique, en agissant contre la douleur ;
  2. Une propriété antipyrétique car il combat la fièvre.

La plupart des AINS sont pris par voie orale. Néanmoins, le diclofénac, le kétorolac et l’ibuprofène peuvent également être injectés par voie intraveineuse (dans une veine) ou intramusculaire (dans un muscle).

D’autres formes d’AINS existent par suppositoire rectal (indométacine) ou sous forme de crème (diclofénac).

À lire aussi : Ibuprofène sans ordonnance

Comment agit un médicament antalgique (paracétamol) ?

Un antalgique (du grec anti (contre) et algos (douleur)) est un médicament qui agit contre la douleur. La douleur est un symptôme, mais il ne s’agit pas d’une maladie. 

En fait, une zone de l’organisme envoie un signal d’alerte, lorsqu’elle subit un dysfonctionnement ou une agression. La douleur est ensuite interprétée et traitée par le cerveau, à travers le réseau sensoriel nerveux. 

Donc, les médicaments antalgiques peuvent atténuer ou supprimer une douleur, en bloquant la transmission du signal douloureux vers le cerveau

L’antalgique ne permet pas en revanche de traiter directement la cause de la l’agression, de la douleur ou du dysfonctionnement. Il peut néanmoins aussi avoir un effet contre la fièvre. 

L’antalgique le plus répandu est le paracétamol, qui est comparable à l’aspirine dans ses effets contre la fièvre et la douleur. Mais contrairement aux AINS, le paracétamol n’a pas d’effet (ou très peu) sur : 

  • L’inflammation. Le paracétamol ne possède que très peu d’effets anti-inflammatoires ;
  • La coagulation du sang ;
  • Et il présente également moins d’effets indésirables sur l’estomac que les AINS.

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Peut-on associer antalgique et anti-inflammatoires ?

Oui, il est tout à fait possible d’associer un antalgique, par exemple du paracétamol et un anti-inflammatoire non stéroïdien, comme de l’ibuprofène, notamment pour des douleurs aiguës ou quand un seul médicament ne suffit pas, comme le souligne la HAS (Haute Autorité de Santé). Néanmoins, un avis médical est indispensable au préalable.

De plus, les doses prescrites par le médecin doivent être respectées. Par exemple, il est déconseillé de prendre plus de 4 grammes de paracétamol par jour. La dose maximale d’ibuprofène par jour est également de 1200 à 2400 mg, selon la cause de la douleur. Donc, il est important de rester vigilant, notamment si la personne consomme d’autres médicaments, qui pourraient contenir de l’ibuprofène ou du paracétamol.

À la différence d’une grande partie des AINS, le paracétamol peut être utilisé pendant la grossesse et l’allaitement. Par ailleurs, le paracétamol est principalement contre-indiqué dans ces situations : 

  • Allergie au paracétamol ;
  • Insuffisance hépatique ;
  • Maladie grave du foie.

Cela étant, le paracétamol ne traite pas une inflammation ou la cause de la douleur. Donc, une consultation médicale est nécessaire lorsque les douleurs persistent, afin d’identifier la cause de la douleur et traiter son origine.

Pour davantage d’informations sur les traitements médicamenteux, la consultation en ligne d’un médecin sur Feeli est possible 24h/24 et 7j/7. Prenez soin de votre santé !

Pour aller plus loin :

Antalgiques. Analgésiques. Opioïdes.
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